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« Il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts » (Jn 20, 1-9)

« Il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts » (Jn 20, 1-9)

Un article rédigé par Gobilliard Emmanuel (Monseigneur) (57834) - le 20 avril 2025 - Modifié le 22 avril 2025
Prière du matin« Il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts » (Jn 20, 1-9)

« Il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts » (Jn 20, 1-9)

 

Méditation par Anne Forest

 

Chant Final : "O ma joie Christ est ressuscité" Frère Jean-Baptiste

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Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

Le premier jour de la semaine,
Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ;
c’était encore les ténèbres.
Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau.
    Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple,
celui que Jésus aimait,
et elle leur dit :
« On a enlevé le Seigneur de son tombeau,
et nous ne savons pas où on l’a déposé. »
    Pierre partit donc avec l’autre disciple
pour se rendre au tombeau.
    Ils couraient tous les deux ensemble,
mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre
et arriva le premier au tombeau.
    En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ;
cependant il n’entre pas.
    Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour.
Il entre dans le tombeau ;
il aperçoit les linges, posés à plat,
    ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus,
non pas posé avec les linges,
mais roulé à part à sa place.
    C’est alors qu’entra l’autre disciple,
lui qui était arrivé le premier au tombeau.
Il vit, et il crut.
    Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris
que, selon l’Écriture,
il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.

Source : AELF

Méditation Mgr Emmanuel Gobilliard     

Dans l’évangile d’aujourd’hui, une grande nouvelle nous est annoncée : une nouvelle bouleversante qui doit transformer nos vies, qui doit renouveler notre espérance et raviver notre charité parce qu’elle suscite en nous la foi.

Au début de l’évangile, Jean note qu’il fait encore sombre, la lumière de la résurrection a troué la nuit. Cela nous rappelle le prologue de Saint Jean. « La lumière brille dans les ténèbres et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée ». A la résurrection, la lumière vient trouer la nuit d’une lumière nouvelle, celle de la résurrection en lui redonnant toute sa couleur et tout son éclat. La lumière vient rejoindre la nuit de notre péché, de notre mort, de nos désespoirs et de nos souffrances pour lui donner une espérance nouvelle. Les ténèbres ne l’ont pas arrêtée, voilà notre espérance ! 

La vie a eu le dernier mot, l’amour est plus fort que la mort et que notre péché. Et dans cette expression : « les ténèbres ne l’ont pas saisie » réside le mystère de la foi.

Si le Christ n’est pas ressuscité, vaine est notre espérance ! 

Si je ne crois pas en la résurrection, donc je ne crois pas en Dieu. Ce n’est pas parce que le mystère de la résurrection me dépasse que je ne dois pas y croire. D’ailleurs si je veux tout comprendre du mystère de la résurrection, (comprendre c’est : prendre avec, c’est tout enfermer dans mon intelligence), si donc je veux tout comprendre du mystère de la résurrection, cela veut dire que j’enferme tout le mystère de la résurrection dans mon intelligence donc que c’est moi Dieu. Si Dieu est Dieu, il dépasse infiniment mon intelligence et je ne peux pas le comprendre. Les ténèbres n’ont pas arrêté la lumière, n’ont pas compris la lumière parce que la lumière est bien au-delà des ténèbres de notre vie humaine et de notre petite intelligence. Cela ne signifie pas que la résurrection n’est pas intelligible, compréhensible. Le Seigneur me donne toutes les clés pour y adhérer à la mesure de ce que je peux en comprendre. Ce que je peux en comprendre c’est : « si le Christ n’est pas ressuscité, vaine est notre foi, vaine aussi notre espérance. Si le Christ n’est pas ressuscité, Dieu n’est pas Dieu, et je ne crois en rien. »

©RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Prière du matin
©RCF
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