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« Heureux les serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller » (Lc 12, 35-38)

« Heureux les serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller » (Lc 12, 35-38)

RCF, le 15 octobre 2025 - Modifié le 24 octobre 2025
Prière du matin« Heureux les serviteurs que le maître, à son arrivée...» (Lc 12, 35-38)

« Heureux les serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller » (Lc 12, 35-38)

Méditation par la Pasteur Nicole Fabre

Chant Final : "Vous serez vraiment grands" par la Communauté du CHEMIN NEUF

© David Zawila - UNSPLASH© David Zawila - UNSPLASH

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
    « Restez en tenue de service,
votre ceinture autour des reins,
et vos lampes allumées.
    Soyez comme des gens qui attendent leur maître
à son retour des noces,
pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte.
    Heureux ces serviteurs-là que le maître, à son arrivée,
trouvera en train de veiller.
Amen, je vous le dis :
c’est lui qui, la ceinture autour des reins,
les fera prendre place à table
et passera pour les servir.
    S’il revient vers minuit ou vers trois heures du matin
et qu’il les trouve ainsi,
heureux sont-ils ! »

Source : AELF

Méditation Pasteur Nicole Fabre 

Ne pas devenir maître en son absence. Ce serait tentant pourtant, en prenant toujours plus la responsabilité de la maison, que de prendre sa place. Le texte appelle à garder une place vacante pour son retour. Cette lampe allumée peut justement être celle de la joie de rester à sa place et de savoir que Celui qui est maître de toute chose peut frapper à la porte à tout moment : heureux êtes-vous ! N’est-il pas vrai qu’oublier peu à peu la possibilité de sa présence peut alourdir sans fin nos engagements, nous replier sur nous-mêmes, comme si tout reposait sur nos épaules. 
La joie alors disparait. De plus, prendre sa place, sans s’en apercevoir, ne permet plus de l’entendre frapper, de le voir tout à coup présent, agissant à nos côtés. A l’opposé, lorsque nous gardons cette lumière, cette joie de l’attente, nous sommes surpris, au détour de nos journées, de réaliser les inattendus qui nous font repérer sa présence dans telle rencontre imprévue, telle parole, tel événement. Et lorsque nous le constatons, nous réalisons toujours plus qu’il est, non pas un maître qui nous surplombe et nous accable, mais un maître qui discrètement, se met au service des hommes et des femmes que nous sommes.
Que cette joie, cette lumière nous accompagne toute cette journée. Que nous sachions simplement être à notre juste place.

©RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Prière du matin
©RCF
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