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"Heureux les serviteurs que le maître, à son arrivée, ..." (Lc 12, 35-38)
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"Heureux les serviteurs que le maître, à son arrivée, ..." (Lc 12, 35-38)

Un article rédigé par Père Michel Quesnel (50936) - RCF,  -  Modifié le 19 octobre 2021
Prière du matin "Heureux les serviteurs que le maître, à son arrivée, ..." (Lc 12, 35-38)

"Heureux les serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller"

Méditation de l'évangile (Lc 12, 35-38) par le père Michel Quesnel

Chant final: "Veillez et priez" par Christine et Vincent Géraud

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Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
    « Restez en tenue de service,
votre ceinture autour des reins,
et vos lampes allumées.
    Soyez comme des gens qui attendent leur maître
à son retour des noces,
pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte.
    Heureux ces serviteurs-là que le maître, à son arrivée,
trouvera en train de veiller.
Amen, je vous le dis :
c’est lui qui, la ceinture autour des reins,
les fera prendre place à table
et passera pour les servir.
    S’il revient vers minuit ou vers trois heures du matin
et qu’il les trouve ainsi,
heureux sont-ils ! »

 

Source : AELF

Méditation Père Michel Quesnel

Jésus invite ses disciples à la vigilance. Ces phrases sont extraites d’un discours qui avait commencé ainsi : « A propos de votre vie, ne vous souciez pas de ce que vous mangerez, ni, à propos de votre corps, de quoi vous allez le vêtir. » Ce n’est pas une invitation à l’insouciance, mais une détermination des priorités.

La ceinture ajustée autour de la taille, c’est la tenue qui avait été prescrite aux Hébreux pour consommer le repas pascal avant leur sortie d’Egypte : « Vous mangerez ainsi : la ceinture aux reins, les sandales aux pieds, le bâton à la main » (Ex 12,11). Elle indique qu’on est prêt à partir pour se lancer dans l’aventure de l’Exode.

Les lampes allumées indiquent que l’on est prêt à se déplacer dans la nuit ou à accueillir quelqu’un qui viendra après le coucher du soleil, au retour d’un repas de noces ou dans de tout autres circonstances. « Tiens ta lampe allumée – chantait le Père Aimé Duval – ton âme claire, qu’il y ait de la lumière pour ses pas. » Car le Seigneur viendra vers nous au moment de notre mort. Ce moment-là est inévitable, et le plus souvent imprévisible. Il vaut la peine de nous y préparer.

C’est alors que le comportement du maître est complètement inattendu. Lui aussi ajustera sa ceinture, non pour voyager, mais, comme Jésus au moment du dernier repas qu’il prit avec les Douze, préparer un festin à ses serviteurs vigilants et les servir (Jn 13,4) : un comportement complètement inattendu envers des serviteurs qui n’ont fait que leur devoir.

La ceinture des serviteurs que nous sommes annonce celle que Jésus passera autour de ses reins pour nous régaler d’un somptueux banquet. Cela vaut la peine de la porter, et de ne pas s’endormir. 

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