Festival Anuncio 2025 : onze jours pour évangéliser sur les plages
Depuis le 2 juillet 2025, 95 jeunes missionnaires sillonnent six villes balnéaires de France pour une semaine d’évangélisation dans le cadre du Festival Anuncio. Louange, art, prière et rencontres avec des vacanciers dans la rue rythment ce festival.
Photo de Daniel Gutko sur UnsplashLe Festival Anuncio débute par deux jours de lancement à l’échelle nationale. Cela permet aux missionnaires de faire connaissance, de se préparer intérieurement et d’acquérir les repères nécessaires pour vivre la mission sereinement. Louange, prière, sacrements, mais aussi enseignements, ateliers artistiques et vie fraternelle jalonnent ce temps de formation.
Camille Rostand, co-responsable du festival, précise la manière dont il forme à l'approche dans la rue "On a plusieurs balises. Pour savoir comment aborder, se présenter. Ce qui est important, c'est de donner un cadre, dire d'où on vient et qui on est, pour rassurer les personnes qu'on rencontre. On essaie d'être naturel, de ne pas forcer la rencontre. "
Six villes, mille visages, une même mission
Répartis en équipes d’une vingtaine de personnes, les festivaliers sont envoyés dans six stations balnéaires de France: Saint-Raphaël, Sainte-Marie-de-la-Mer, Bandol , Carnac , les Sables-d’Olonne et à l’Aiguillon, la presqu'île. Chaque groupe est accompagné par un binôme de responsables. Pendant une semaine, les plages, les places, les églises et les rues deviennent lieux de témoignage et parfois de manière originale avec des concerts de rue, danses, projections de films, banquets, activités sportives, expositions… Une diversité de propositions pour provoquer des rencontres.
Jean-Philippe Herméreau, missionnaire aux Sables-d’Olonne, témoigne de la réaction des personnes interpellées "Il y a beaucoup de méconnaissances. L'hostilité, c'est vraiment très rare. […] Donc, des fois, ça dure seulement cinq minutes. Mais généralement, les personnes nous reçoivent toujours poliment. "
"semer des graines"
La logique n’est pas celle du prosélytisme, mais celle de la rencontre. Pierre Béringer, responsable du pôle organisation, le résume ainsi "On utilise un petit peu l'expression "semer des graines". […] On estime que l'Esprit Saint fait le reste."
Au fil des échanges, c’est aussi le cœur des missionnaires qui se transforme. Camille Rostand insiste " Quand on part en mission, on le fait par amour de Dieu. […] En fait, finalement, nous, on reçoit énormément. "
Le 9 et 10 août, tous les participants se retrouveront pour une grande fête finale, avec concerts, veillée et scène ouverte. Une manière de conclure dans la joie onze jours de mission intense marqués comme l'explique Camille Rostand "par des visages, des paroles et la certitude partagée qu’au coin d’une rue"


Toute l'année, la rédaction nationale de RCF vous tient informés de l'actualité de l'Église et des mouvements chrétiens.


