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[Évangile du premier dimanche de l'Avent] Veillez pour ne pas rater la rencontre

[Évangile du premier dimanche de l'Avent] Veillez pour ne pas rater la rencontre

Un article rédigé par Béatrice Soltner, avec OR - RCF, le 24 novembre 2025 - Modifié le 30 novembre 2025
Enfin une Bonne Nouvelle[Évangile du premier dimanche de l'Avent] Veillez pour ne pas rater la rencontre

Ce dimanche 30 novembre ouvre le temps liturgique de l'Avent, la période qui précède Noël. Pour accompagner les fidèles et les aider à se préparer à la naissance de Jésus, les textes de l'Avent invitent au désencombrement, à la vigilance et à l’écoute. 

Une bougie autour d'une couronne de houx marque le premier dimanche de l'Avent ©Amaury Cornu / Hans LucasUne bougie autour d'une couronne de houx marque le premier dimanche de l'Avent ©Amaury Cornu / Hans Lucas

 

Évangile du dimanche 30 novembre (Mt 24, 37-44)

Comme il en fut aux jours de Noé, ainsi en sera-t-il lors de la venue du Fils de l’homme.

En ces jours-là, avant le déluge, on mangeait et on buvait, on prenait femme et on prenait mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; les gens ne se sont doutés de rien, jusqu’à ce que survienne le déluge qui les a tous engloutis : telle sera aussi la venue du Fils de l’homme.

Alors deux hommes seront aux champs : l’un sera pris, l’autre laissé. Deux femmes seront au moulin en train de moudre : l’une sera prise, l’autre laissée.

Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient. Comprenez-le bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison. Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra.

Source : AELF

 

Le chapitre 24 de l'Évangile de Matthieu appartient au genre littéraire apocalyptique. Un genre destiné à nous surprendre ou à nous bousculer. Le mot "Apocalypse" signifie "révélation". "Ce ne sont pas des textes écrits pour faire peur, mais pour accrocher l'attention du lecteur", explique le Père Sébastien Antoni, assomptionniste.

Comment aborder un texte sur la fin des temps ?

Il existe deux manières d'entrer dans un texte. Et quand celui-ci aborde la question de la fin des temps, cela a son importance. Soit on y entre "en se disant que c'est une bonne nouvelle" et on est rassuré. Soit "on a un regard qui n'est pas à mon avis juste sur la Parole de Dieu et on tremble" explique le Père Antoni.

 

Jésus interprète le récit du Déluge

Dans ce texte, Jésus évoque le Déluge, un épisode du livre de la Genèse où l'eau recouvre la terre. Dans la Bible l'eau représente le mal. Il ne s'agit pas d'un événement historique mais bien d'une façon symbolique de dire que "Dieu ne veut pas détruire l'humanité"

Au contraire, "il veut la sauver en y mettant le signe de l'alliance, de l'amitié que le Seigneur veut établir avec tous les hommes" : l'arc-en-ciel. Ce texte de la Genèse est un récit de re-création, un récit fondateur "qui veut d'abord expliquer pourquoi il y a du mal autour de nous" et affirmer "que Dieu en est absolument innocent".

 

Il a suffit d'un seul homme juste pour que ce mal ne soit pas la fin de notre histoire et que quelque chose de mieux nous attende

 

Qui est "le fils de l'homme" ?

"Fils de l'homme", c'est l'un des titres attribués à Jésus. "C'est l'homme réussi, nous dit le Père Antoni, ce que Dieu attend, espère, de l'homme." Le Fils de l'homme, tel qu'il est présenté dans cet Évangile, est "un nouveau Noé" en quelque sorte. 

L'annonce de la venue de Jésus nous dit que le mal n'aura pas le dernier mot. "L'expérience de la foi ne nous protège pas du mal, explique Sébastien Antoni, mais il a suffit d'un seul homme juste pour que ce mal ne soit pas la fin de notre histoire et que quelque chose de mieux nous attende."

 

©RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Enfin une Bonne Nouvelle
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