Eugénie Smet : La spiritualité de la Bienheureuse Marie de la Providence

Née à Lille en 1825, pensionnaire des sœurs du Sacré-Cœur rue Royale mais ne pouvant devenir religieuse en raison d’une santé trop fragile selon son père, la Bienheureuse Eugénie Smet développe un magnifique apostolat pendant 10 années à Loos avant de fonder l’Institut des Auxiliatrices des âmes du Purgatoire au milieu du XIXe siècle à Paris qui va connaître un beau succès jusqu’en Chine. « Ô Jésus, que j’ai soif de vous faire aimer ! », disait-elle dans une formule qui résume toute sa prière et toute sa vie. Jamais elle n’isole le purgatoire d’une vision globale de l’Eglise. Il s’agit du grand passage en Dieu de toute l’humanité, de ce peuple immense sauvé en Christ. Cette Eglise où, depuis le MA, les chrétiens distinguent Eglise militante, souffrante et triomphante, elle la voit unifiée dans ce grand mouvement de retour au Père. Dans ce 4ème et dernier épisode de votre feuilleton spirituel Pèlerins de Dieu à la découverte de la Bienheureuse Eugénie Smet devenue sœur puis supérieure Marie de la Providence, nous vous invitons à pénétrer sa spiritualité christocentrique et mariale marquée par l’abandon à la Providence et une sollicitude amoureuse envers les pauvres souffrants de la terre et les âmes souffrantes du Purgatoire.

Bibliographie : - DE SEYSSEL (Chantal), « bienheureuse Marie de la Providence » dans Dictionnaire de Spiritualité, tome X, 1980, 523-525. - GARDEY DE SOOS (Thérèse), Eugénie Smet bienheureuse Marie de la Providence. Comme à travers le feu, Paris, François-Xavier de Guibert, 1996. - MIQUEL (Pierre) et DE SEYSSEL (Chantal), « Purgatoire » dans Dictionnaire de Spiritualité, t. XII 2ème partie, 1986, 2652-2676. - RENE-BAZIN (Marie), Celle qui vécut son nom. Marie de la Providence, Paris, Spes, 1948. - http://auxifrance.cef.fr/auxiD2.htm