Donner pour transmettre : les legs, une autre manière de soutenir l’Église
"Le moment venu, il est important de relire sa propre vie, de mesurer ce que l’on a reçu, et de décider ce que l’on souhaite laisser", explique Thierry Seguin, économe du diocèse de Poitiers. Le legs, c’est la possibilité de faire perdurer son engagement, en soutenant la mission de l’Église au-delà de sa propre vie. Ce geste s’inscrit dans une réflexion plus large sur la transmission : de la foi, des valeurs, de la mémoire.
Léguer à L'EglisePour de nombreux donateurs, le legs est une façon de laisser une trace tangible. Il peut s’agir d’un bâtiment rénové grâce à une donation, ou d’une salle paroissiale qui portera le nom du bienfaiteur. Un moyen symbolique de participer à la vie de la communauté, même après son départ.
Dans le diocèse de Poitiers, ces legs représentent près d’un million d’euros chaque année. "Ils sont faits aussi bien par des laïcs que par des prêtres", souligne Thierry Seguin, économe du diocèse de Poitiers. Ces dons permettent de financer des rénovations, de soutenir les paroisses, ou encore de faire vivre des projets pastoraux. Un soutien essentiel, alors que les ressources ordinaires de l’Église sont en diminution.
Legs, donations, assurance-vie : plusieurs options possibles
Le legs peut prendre différentes formes :
Une part de son patrimoine par testament,
Une assurance-vie au bénéfice du diocèse ou d’une paroisse,
Une donation temporaire d’usufruit, qui permet de céder les fruits d’un bien sans en perdre la propriété.
Les personnes intéressées par la démarche peuvent bénéficier d'un accompagnement personnalisé du diocèse. "Je suis toujours disponible pour échanger, répondre aux questions, et expliquer les modalités concrètes", précise l’économe.
"Ce geste est profondément libre", conclut Thierry Seguin, "mais il peut être porteur d’un sens immense : celui d’aider l’Église à continuer sa mission d’évangélisation, aujourd’hui et demain."


Avec la participation de Thierry Seguin, économe diocésain.
