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"Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un ..." (Mc 3, 31-35)
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"Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un ..." (Mc 3, 31-35)

Un article rédigé par Nicolas de Boccard5 (0553) - RCF, le 24 janvier 2023  -  Modifié le 24 janvier 2023
Prière du matin "Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi ..." (Mc 3, 31-35)

"Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère

Méditation de l'évangile (Mc 3, 31-35) par le père Nicolas de Boccard

Chant final: "Me voici" par la communauté du Chemin Neuf

David-Zawila-UNSPLASH David-Zawila-UNSPLASH

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là,
comme Jésus était dans une maison,
arrivent sa mère et ses frères.
Restant au-dehors, ils le font appeler.
Une foule était assise autour de lui ;
et on lui dit :
« Voici que ta mère et tes frères sont là dehors :
ils te cherchent. »
Mais il leur répond :
« Qui est ma mère ? qui sont mes frères ? »
Et parcourant du regard
ceux qui étaient assis en cercle autour de lui,
il dit :
« Voici ma mère et mes frères.
Celui qui fait la volonté de Dieu,
celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. »

Source : AELF

Méditation Père Nicolas de Boccard

Saint François de Sales, évêque de Genève au 17ème siècle, a cherché toute sa vie à faire comprendre à ses contemporains l’actualité de la présence du Christ dans le monde dans lequel ils vivaient, mettant la vie spirituelle à la portée de tous. Il le fit avec patience, bienveillance, humour et gaité, même auprès de ceux qui avaient quitté l’église catholique. Il voulait rappeler à chacun que Jésus est là, dans notre monde, comme il fut présent aux foules aux bords du lac de Galilée et sur les collines qui le bordent.

Aussi, à la suite de « Monsieur de Genève », ainsi qu’on appelait les évêques à l’époque, mettons-nous en situation dans ce court passage de l’évangile de ce jour qui place Jésus face à sa famille. Quelques versets plus hauts, une certaine hostilité s’était manifestée entre Jésus et les siens : « il a perdu la tête » disaient certains en voulant s’emparer de lui dans ce même évangile de Marc. Et Jésus rappelle que les liens de sang sont moins importants que les liens spirituels : « qui est ma mère, qui sont mes frères… ?  Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma sœur, ma mère ». Sa vraie famille se situe non dans sa parenté charnelle, mais dans les hommes et les femmes qui écoutent sa parole et la mettent en pratique.

Comme Marie a dû être heureuse d’entendre cette parole. Jésus, son fils, préfère en elle la fille bien-aimée du Père, plutôt que celle qui lui est liée selon la chair. Marie, qui toute sa vie a obéi à l’action de l’Esprit-Saint en elle, ne peut que se réjouir de cette parole qui est comme une consécration de toute sa vie et une reconnaissance de sa réelle maternité : elle qui a conçu dans son sein avant de concevoir dans sa chair : « qu’il me soit fait selon ta parole ».

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©RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Prière du matin

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