Accueil
« Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là...» (Jn 15, 1-8)

« Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là...» (Jn 15, 1-8)

Un article rédigé par Vicario Hélèna (61837) - le 21 mai 2025 - Modifié le 21 mai 2025
Prière du matin« Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là...» (Jn 15, 1-8)

« Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit » (Jn 15, 1-8)

Méditation par la Pasteure Helena Vicario

Chant Final : "Marche avec nous" du CHEMIN NEUF (Communauté du-)

« Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit » (Jn 15, 1-8)  Méditation par la Pasteure Helena Vicario  Chant Final : "Marche avec nous" du CHEMIN NEUF (Communauté du-)« Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit » (Jn 15, 1-8) Méditation par la Pasteure Helena Vicario Chant Final : "Marche avec nous" du CHEMIN NEUF (Communauté du-)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :
« Moi, je suis la vraie vigne,
et mon Père est le vigneron.
Tout sarment qui est en moi,
mais qui ne porte pas de fruit,
mon Père l’enlève ;
tout sarment qui porte du fruit,
il le purifie en le taillant,
pour qu’il en porte davantage.
Mais vous, déjà vous voici purifiés
grâce à la parole que je vous ai dite.
Demeurez en moi, comme moi en vous.
De même que le sarment
ne peut pas porter de fruit par lui-même
s’il ne demeure pas sur la vigne,
de même vous non plus,
si vous ne demeurez pas en moi.

Moi, je suis la vigne,
et vous, les sarments.
Celui qui demeure en moi
et en qui je demeure,
celui-là porte beaucoup de fruit,
car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire.
Si quelqu’un ne demeure pas en moi,
il est, comme le sarment, jeté dehors,
et il se dessèche.
Les sarments secs, on les ramasse,
on les jette au feu, et ils brûlent.
Si vous demeurez en moi,
et que mes paroles demeurent en vous,
demandez tout ce que vous voulez,
et cela se réalisera pour vous.
Ce qui fait la gloire de mon Père,
c’est que vous portiez beaucoup de fruit
et que vous soyez pour moi des disciples. »

Source : AELF

Méditation Pasteure Héléna Vicario 

Porter du fruit, voilà ce à quoi souvent nous aspirons. Et nous cherchons à le faire par nous-même, traçant un sillon laborieux sur les champs que nous parcourons : travail, famille, multiples engagements. Cela ressemble à s’y méprendre au désir de se faire un nom qui anime les êtres humains lors de la tour de Babel. Vous savez ces êtres humains au commencement du monde qui construisent une tour et voient leur ouvrage s’effondrer ? Ils voulaient se construire un nom, faire quelque chose de grand et de majestueux. Laisser finalement derrière nous quelque chose de plus qu’un tracé en mer que les vagues engloutiront. Et cela est légitime : qu’est-ce que ce désir de porter fruit si ce n’est un désir de sens face à l’absurdité de la vie ? 

Albert Camus, grand philosophe existentialiste, affirmait que l’être humain devait faire son devoir sans attendre de retour. Si on est lucide sur soi cependant, notre motivation provient souvent de ce désir de faire sens, porter fruit et laisser notre empreinte dans le monde. 

Jésus ne vient pas questionner ce désir de porter fruit. Il vient juste nous dire « Vous vous y prenez mal, vous pensez porter fruit par vous-même mais ce n’est qu’en vous connectant à moi, qu’en intériorisant ma parole que vous pourrez le faire » 

L’image qu’il utilise celle de la vigne et du sarment parlera aux vignerons mais pourra rester énigmatique pour les citadins, loin des réalités rurales. L’important reste cette image de la sève qui anime nos vies, qui l’irrigue, qui suscite bourgeons et fruits. Cette sève c’est l’amour. Peut-être que ce texte est là pour nous encourager à la prière, temps où nous nous ressourçons au sein de l’amour trinitaire qui est infini. Comme nos téléphones ont besoin d’être rechargés pour fonctionner, nous avons à nous connecter avec l’amour divin pour que notre vie se déploie et soit féconde. 

©RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Prière du matin
©RCF
Découvrir cette émission
Cet article vous a plu ? Partagez-le :

Votre Radio vit grâce à vos dons

Nous sommes un média associatif et professionnel.
Pour préserver la qualité de nos programmes et notre indépendance, nous comptons sur la mobilisation  de tous nos auditeurs. Vous aussi participez à son financement !

Faire un don
Qui sommes-nous ?

RCF est créée en 1982, à l'initiative de l'archevêque de Lyon, Monseigneur Decourtray, et du Père Emmanuel Payen. Dès l'origine, RCF porte l'ambition de diffuser un message d'espérance et de proposer au plus grand nombre une lecture chrétienne de la société et de l'actualité.

Forte de 600.000 auditeurs chaque jour, RCF compte désormais 64 radios locales et 270 fréquences en France et en Belgique. Ces 64 radios associatives reconnues d'intérêt général vivent essentiellement des dons de leurs auditeurs.

Information, culture, spiritualité, vie quotidienne : RCF propose un programme grand public, généraliste, de proximité.Le réseau RCF compte 300 salariés et 3.000 bénévoles.