" Ce qui est à César, rendez-le à César, et à Dieu ... " (Mc 12, 13-17)
" Ce qui est à César, rendez-le à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. "
Méditation de l'évangile (Mc 12, 13-17) par le Pasteur Jean-Pierre Sternberger
Chant final : "Jésus mon sauveur" par la Communauté de l'Emmanuel
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
En ce temps-là,
on envoya à Jésus des pharisiens et des partisans d’Hérode
pour lui tendre un piège en le faisant parler,
et ceux-ci vinrent lui dire :
« Maître, nous le savons : tu es toujours vrai ;
tu ne te laisses influencer par personne,
car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens,
mais tu enseignes le chemin de Dieu selon la vérité.
Est-il permis, oui ou non,
de payer l’impôt à César, l’empereur ?
Devons-nous payer, oui ou non ? »
Mais lui, sachant leur hypocrisie, leur dit :
« Pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ?
Faites-moi voir une pièce d’argent. »
Ils en apportèrent une,
et Jésus leur dit :
« Cette effigie et cette inscription,
de qui sont-elles ?
– De César », répondent-ils.
Jésus leur dit :
« Ce qui est à César, rendez-le à César,
et à Dieu ce qui est à Dieu. »
Et ils étaient remplis d’étonnement à son sujet.
Source : AELF
Méditation Pasteur J.P. Sternberger
Je me souviens - et certains d'entre vous aussi je pense - de nos billets de banque qui représentaient Delacroix, Saint Exupéry, Berlioz, et beaucoup plus rarement parce que plus cher Marie Curie… Aujourd'hui sur nos billets un pont sans personne dessus, un porche, peut-être celui d'une église mais d'une église déserte… De quoi est cette image et sur quel fleuve ce pont …? Restent les pièces parfois très belles qui nous font voyager à travers l'Europe entière, retrouvant ici un roi, là un personnage historique, un bâtiment, un symbole mais devrais-je vraiment rendre ma pièce de 50 centimes au grand duc du Luxembourg ? Mes impôts, je les paie le plus souvent à mon boulanger qui reverse à l'état la TVA sur le pain, ou à la station service qui encaisse la TIPP en sus du prix de l'essence. Et je paie sans m'en apercevoir, de manière indolore, dit-on… mais je paie et je ne me pose pas la question de savoir s'il faut payer l'impôt ni de qui le visage est gravé sur ma pièce d'un Euro.
Reste le "rendez à Dieu". Rendre à César d'une certaine manière c'est contribuer aux charges de la nation et par la suite être quitte envers la société. Mais peut-on être être quitte envers Dieu ? On dit bien "rendre grâce" et rendre grâce, n'est-ce pas rendre à Dieu la grâce d'être vivant.
Aussi pour ce jour qui commence nous te rendons Seigneur la grâce qui vient de nous en être donnée.
Amen
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