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RCF Carême 2024 : "Dieu nous guide vers la liberté", découvrez le message du pape François

Carême 2024 : "Dieu nous guide vers la liberté", découvrez le message du pape François

RCF, le 14 février 2024  -  Modifié le 14 février 2024

 

Le Carême commence ce mercredi 14 février, qui est pour les chrétiens le mercredi des Cendres. Cette période de 40 jours avant Pâques est souvent résumée à une série d'interdits. Pourtant, dans son message pour le Carême 2024, le pape François met en avant la liberté.

 

Dans son message pour le Carême 2024, le pape François rappelle que la prière, le jeûne et l'aumône, les trois piliers du Carême, sont "un seul mouvement d’ouverture, de libération" ©Vatican Media Dans son message pour le Carême 2024, le pape François rappelle que la prière, le jeûne et l'aumône, les trois piliers du Carême, sont "un seul mouvement d’ouverture, de libération" ©Vatican Media

 

Traditionnellement le chef de l’Église catholique adresse aux fidèles un message avant le Carême. Dans son message pour le Carême 2024, le pape François s’inspire de l’Exode, ce moment où le peuple hébreu a, durant 40 ans, traversé le désert. Il est d’usage en effet de parler du Carême, qui dure 40 jours, comme d’une traversée du désert

 

Télécharger le message du pape François pour le Carême 2024 "À travers le désert, Dieu nous guide vers la liberté" [Pdf]

 

Commandements et liberté

À l’heure où l’on envisage souvent la religion comme un ensemble d’interdits et d’obligations, le souverain pontife rappelle que les dix commandements donnés à Moïse durant la traversée du désert sont d’abord "un appel vigoureux à la liberté".

"Dieu éduque son peuple pour qu’il sorte de l’esclavage et expérimente le passage de la mort à la vie", écrit le pape François. Ainsi le Carême est un chemin de liberté, de même que Dieu a libéré son peuple de l’esclavage en Égypte. "Je suis le Seigneur ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison d’esclavage" (Ex 20, 2).

 

"Voir la réalité"

"Pour que notre Carême soit aussi concret, la première démarche est de vouloir voir la réalité", écrit le pape François. Comme Dieu dans le Livre de l’Exode, "qui voit et surtout qui écoute", les fidèles sont invités à entendre "le cri de tant de frères et sœurs opprimés". "Nous ébranle-t-il ? demande le pape, Nous émeut-il ?"

Le chef de l’Église catholique nous invite à considérer ce qui nous rend "insensibles" - "il subsiste en nous une inexplicable nostalgie de l’esclavage", dit-il. Se demander ce qui nous empêche de voir le réel revient à questionner : De quoi sommes-nous esclaves ?

Le pape pointe du doigt l’idolâtrie - le péché le plus grave dans la tradition juive. C’est croire par exemple que l’on peut "tout faire, être reconnu par tous, avoir le dessus sur tout le monde". Ou encore "nous accrocher à l’argent, à certains projets, à des idées, à des objectifs, à notre position, à une tradition, voire à certaines personnes"… 

Face à cela, le pape rappelles les trois piliers du Carême : la prière, le jeûne, l'aumône. Ils "ne sont pas trois exercices indépendants, mais un seul mouvement d’ouverture, de libération : finies les idoles qui nous alourdissent, finis les attachements qui nous emprisonnent."

 

Nous assistons à une troisième guerre mondiale par morceaux. Prenons le risque de penser que nous ne sommes pas dans une agonie, mais au contraire dans un enfantement ; non pas à la fin, mais au début d’un grand spectacle. Il faut du courage pour penser cela

 

Prendre ses responsabilités

Comme le peuple hébreu au désert, les catholiques sont invités durant le Carême à grandir en liberté et à devenir responsables. "Le désert est l’espace dans lequel notre liberté peut mûrir en une décision personnelle de ne pas retomber dans l’esclavage."

Le chef de l'Église catholique estime de son "devoir" de "dénoncer un défaut d’espérance". Il redit ce message lancé aux jeunes durant les JMJ de Lisbonne, en août 2023 : "À ce tournant de l’histoire, les défis sont énormes, les gémissements douloureux. Nous assistons à une troisième guerre mondiale par morceaux. Prenons le risque de penser que nous ne sommes pas dans une agonie, mais au contraire dans un enfantement ; non pas à la fin, mais au début d’un grand spectacle. Il faut du courage pour penser cela."

 

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