Bienheureuse Anne Catherine Emmerich (1774-1824) : sa spiritualité

Anne-Catherine Emmerich est née le 8 septembre 1774 à Flamske, près de Coesfeld en Westphalie. Ressentant, dès 16 ans, l'appel à la vie religieuse, elle refuse le mariage ; du fait de l'opposition de ses parents et sans dot suffisante, elle n’est acceptée que par les religieuses augustines d'Agnetenberg, près de Dülmen, qu'en 1802. Le couvent ayant été sécularisé, elle entre alors au service du père Jean-Martin Lambert, prêtre du diocèse d'Amiens émigré à Dülmen. Fréquemment malade dès le noviciat, victime d'un accident comportant des suites durables, elle demeure à partir de 1813 à 39 ans, rivée à son lit en prières et travaillant pour les pauvres. Dans ce 4ème épisode de votre émission Pèlerins de Dieu à la découverte de la spiritualité de la bienheureuse Anne-Catherine Emmerick, nous vous proposons d’évoquer sa profonde union avec le Christ dans sa Passion qui se manifeste notamment par les stigmates qu'elle a porté. Elle a éprouvé également une profonde dévotion à l'égard de la sainte Vierge Marie.

Bibliographie : - BOUFLET (Joachim), Anne-Catherine Emmerick. Celle qui partagea la Passion de Jésus, Presses de la Renaissance, 2004. - LAURENTIN (René) et DEBROISE (François-Michel), La vie de Marie d’après les révélations des mystiques, Presses de la Renaissance, 2011. - HÜMPFNER (Winfried) « Anne-Catherine Emmerick » dans Dictionnaire de spiritualité, tome 4, 1ère partie, Beauchesne, Paris, 1960, 622-627. - PLONGERON (Bernard), « La modernité en procès 1800-1830/1840 » dans Histoire du Christianisme, 10, Desclée, 1997, p. 690-696. http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20041003_e....