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"Aux autres villes aussi, il faut que j’annonce..." (Lc 4, 38-44)

"Aux autres villes aussi, il faut que j’annonce..." (Lc 4, 38-44)

Un article rédigé par Baujard Monique (59821) - RCF, le 3 septembre 2025 - Modifié le 3 septembre 2025
Prière du matin"Aux autres villes aussi, il faut que j’annonce..." (Lc 4, 38-44)

"Aux autres villes aussi, il faut que j’annonce la Bonne Nouvelle, car c’est pour cela que j’ai été envoyé"

 

Méditation de l'évangile (Lc 4, 38-44) par Monique Baujard

 

Chant final : "Jésus tu es le Christ" par la communauté de l'Emmanuel

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Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
    Jésus quitta la synagogue de Capharnaüm
et entra dans la maison de Simon.
Or, la belle-mère de Simon
était oppressée par une forte fièvre,
et on demanda à Jésus de faire quelque chose pour elle.
    Il se pencha sur elle,
menaça la fièvre, et la fièvre la quitta.
À l’instant même, la femme se leva
et elle les servait.

    Au coucher du soleil,
tous ceux qui avaient des malades atteints de diverses infirmités
les lui amenèrent.
Et Jésus, imposant les mains à chacun d’eux,
les guérissait.
    Et même des démons sortaient de beaucoup d’entre eux en criant :
« C’est toi le Fils de Dieu ! »
Mais Jésus les menaçait et leur interdisait de parler
parce qu’ils savaient, eux, que le Christ, c’était lui.

    Quand il fit jour, Jésus sortit
et s’en alla dans un endroit désert.
Les foules le cherchaient ;
elles arrivèrent jusqu’à lui,
et elles le retenaient pour l’empêcher de les quitter.
    Mais il leur dit :
« Aux autres villes aussi,
il faut que j’annonce la Bonne Nouvelle du règne de Dieu,
car c’est pour cela que j’ai été envoyé. »
    Et il proclamait l’Évangile
dans les synagogues du pays des Juifs.

Source : AELF

Méditation   Monique Baujard 

A Capharnaüm, Jésus multiplie les signes et les guérisons. C’est d’abord la belle-mère de Pierre qui souffre d’une forte fièvre. Un seul geste de Jésus la remettra debout. Puis, à la tombée du jour, c’est-à-dire une fois que le sabbat a pris fin et que les activités normales peuvent reprendre, les gens amènent à Jésus toutes sortes de malades. Jésus met alors en actes ce qu’il annonçait dans la synagogue de Nazareth, à savoir qu’il est venu pour « porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés ». Jésus va guérir aussi bien les maladies physiques que psychiques. A nouveau, les démons expulsés le reconnaissent aussitôt comme le Fils de Dieu mais Jésus les oblige à se taire. Il ne veut pas qu’ils interfèrent dans le discernement des personnes présentes. Jésus veille à ce que chacun reste libre d’interpréter à sa façon les guérisons qu’il accomplit. Il y a là le signe de l’infini respect de Dieu pour notre liberté humaine. Découvrir la véritable identité de Jésus reste un chemin éminemment personnel. Dieu ne s’impose pas, la foi ne s’impose pas. La foi reste une réponse libre et personnelle à l’invitation que Dieu nous lance. C’est pour cela aussi que la foi ne se transmet pas ! Nous pouvons transmettre la connaissance des Ecritures, des rites, des symboles. Nous pouvons témoigner de notre confiance en Dieu, mais nous ne pouvons forcer personne à croire. La foi reste un don de Dieu, elle échappe à notre maîtrise. Comme Jésus échappe à toute maîtrise humaine. A la fin du passage, alors que les foules cherchent à le retenir, il indique son départ pour d’autres villes : son message est universel et il s’adresse à la liberté humaine.

©RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Prière du matin
©RCF
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