Anuncio: "Bonjour, bonne nouvelle! Jésus vous aime"

Connaissez-vous le spi dating? Il s'agit d’un jeu de 54 cartes de questions essentielles de la vie telles que Dieu, l’amour, le désir de changer le monde, le pardon...  
Imaginé par l’association Anuncio au printemps 2022, il permet de lancer de belles et profondes discussions de façon originale et créative.
Car Anuncio a fait de l’évangélisation une de ses principales missions, l'évangélisation dans la rue notamment, qu’elle pratique depuis douze ans.
 
Les bénévoles d’Anuncio  se retrouvent une fois par mois, le jeudi soir pour le groupe d’Aix et le vendredi soir pour le groupe de Marseille. Après un temps de prière ensemble, ils plongent à la rencontre des badauds qui se présentent à eux.

Guillaume, bénévole à Aix, explique: “ça peut paraître prosélyte mais ce n’est pas du tout l’intention. La démarche est très bien reçue dans la rue, la plupart du temps, les gens sont surpris mais ils ne sont pas fermés à l’idée, de parler de Dieu; ceux qui n’ont pas le temps ou qui ne sont pas intéressés le disent de manière un peu directe mais sans être blessant, donc il n’y a jamais de rencontre très difficile”. Pour Guillaume, il s’agit avant tout de témoigner de cette joie profonde qui l’anime et qui trouve sa source dans le Christ. "Cela surprend les gens mais ça les touche en même temps”. Des personnes touchées qui ont “une soif de mieux connaître Dieu”, reconnaît Guillaume.

 
Des badauds surpris et touchés par la démarche 

 
Martial, bénévole à Marseille, a connu Anuncio en 2016 par la casa Anuncio Montmartre. Pour lui le fondement d’Anuncio est vraiment de se rendre disponible pour les gens dans la rue. “Nous croyons profondément que Dieu travaille leur cœur en avance et nous, notre but, c’est juste d’aller frapper à la bonne porte. On ne force pas, on se laisse juste conduire par l’Esprit Saint”.

 
Parler à des inconnus: la démarche n’est pas toujours facile, reconnaissent Guillaume et Martial. “C’est un petit peu douloureux au départ de se lancer comme ça dans la rue”,  avoue Martial. Guillaume, lui, se sent “déplacé” par ces rencontres: “on n’a pas l’habitude de parler de notre foi alors cela nous oblige à poser des mots concrets sur ce que Dieu a fait dans nos vies et quand on part en mission, on y va avec 70% de peur et quand on revient, on a toujours fait une belle rencontre”.  
Une façon pour eux de redécouvrir aussi le visage du Christ à travers les personnes rencontrées. 

 
Rendez-vous un jeudi par mois à 19h à la chapelle des oblats d’Aix et un vendredi par mois à 19h à la paroisse de la Trinité, à Marseille.
 
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