Aïd el-Kébir : des liens avec l’Ancien Testament
Ce vendredi 6 juin, les musulmans célèbrent l’aïd el-Kebir. Aussi appelée aïd al-Adha, cette fête, la plus importante de l’islam, célèbre un épisode du Coran que l’on retrouve aussi dans l’Ancien Testament. Avec certaines divergences.
Chaque année, des centaines de musulmans peuvent se réunir devant la Grande Mosquée de Paris. Ici en 2017. © Rose Lecat/Hans LucasUn récit similaire dans l’Ancien Testament
Selon la tradition musulmane, l'Aïd el-Adha, la “fête du sacrifice”, commémore le sacrifice que Dieu demanda à Abraham (Ibrahim dans le Coran) pour prouver sa foi. Cet épisode du Coran correspond également à un récit de l’Ancien Testament : celui du sacrifice par Abraham de son fils – Isaac dans la Bible.
C’est cet événement, lors de l’aïd el-Kebir, que fêtent les musulmans. Une grande prière et des sacrifices traditionnels d’un animal, le plus souvent de moutons, ont ainsi lieu dans le monde entier, au moment où se perpétue la tradition. En France, cette fête est l’occasion pour des millions de musulmans de se retrouver en famille et de donner aux plus pauvres. Où on se salue par “Aïd Moubarak” et on porte ses plus beaux vêtements.
Une date qui varie chaque année
Il faut distinguer l’aïd el-Kebir de l’aïd-el-Fitr, la fête de la rupture du jeûne, qui marque elle la fin du mois de ramadan. L’aïd el-Kebir commence le dixième jour du dhou al hijja, le 12e mois du calendrier musulman. Si la date change chaque année, les célébrations se tiennent environ deux mois et demi après la fin du ramadan.


