"À mes brebis, je donne la vie éternelle" (Jn 10, 27-30)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
Jésus déclara :
    « Mes brebis écoutent ma voix ;
moi, je les connais,
et elles me suivent.
    Je leur donne la vie éternelle :
jamais elles ne périront,
et personne ne les arrachera de ma main.
    Mon Père, qui me les a données,
est plus grand que tout,
et personne ne peut les arracher de la main du Père.
    Le Père et moi,
nous sommes UN. »

Source : AELF

Méditation Sœur Catherine de Coster

L’Evangile de ce dimanche, nous donne à contempler Jésus dans la figure du bon berger. Laissons-nous toucher par trois attitudes de ce berger :

Le bon berger connaît ses brebis ! Dans la Bible, connaître quelqu’un, c’est l’aimer, le comprendre dans son intimité, naître et renaître avec lui … Ainsi, Jésus, notre berger, nous connaît dès avant notre naissance et nous aime. Il nous aime dans nos joies et nos peines, dans nos beautés et nos noirceurs … Il nous aime et prend soin de nous.

Le bon berger nous donne la vie, et la vie éternelle ! Par Jésus, Dieu nous communique la vie qui déborde de son cœur. En ce temps pascal, Jésus ressuscité des morts nous redit que celui qui croit en lui, reçoit la vie éternelle … Elle ne se mesure pas en longévité mais en profondeur et en intimité ; car la vie éternelle, c’est que nous connaissions Dieu et Celui qu’il a envoyé, Jésus le Christ (Jn 17, 3). Oui, nous avons entendu, nous avons vu, nous avons contemplé et touché la Parole de Vie … et nous savons que nous le connaissons, si nous gardons ses commandements et si nous aimons à la manière dont le Christ lui-même nous aime. 

Le bon berger enfin nous place dans sa main et dans celle du Père : Personne n’enlèvera mes brebis de ma main … personne n’enlèvera les brebis de la main de mon Père. Dans notre pèlerinage sur la terre qui est parfois difficile et douloureux, nous pouvons nous dire : Il y a Quelqu’un qui me comprend et me soutient indéfectiblement ! Alors, confiance ! Le Christ est là, qui m’aime, me connaît et me soutient, dans mes épreuves, dans ma maladie, dans ma vieillesse, aussi discret soit-il !