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Pascale Morinière | La journée internationale du bon sens

Pascale Morinière | La journée internationale du bon sens

RCF, le 4 novembre 2025 - Modifié le 4 novembre 2025
La chronique des AFCPascale Morinière | La journée internationale du bon sens

LA TRIBUNE DE PASCALE MORINIERE - Aujourd’hui, c’est la journée internationale du bon sens. L’Église s’est investie fortement pour promouvoir un rapport plus sobre à la consommation. Quelle réponse pouvons-nous apporter face à la "fast-fashion" ?

Pascale Morinière © DRPascale Morinière © DR

On peut vraiment se poser la question quand on découvre par exemple les conséquences de la « fast fashion », qui invite à renouveler très régulièrement sa garde-robe : des vêtements peu onéreux, remplacés après avoir été portés quelques fois seulement. Ces vêtements sont ensuite recyclés et, pour une part, envoyés dans des pays africains ou asiatiques. Certains vont y trouver une seconde vie mais la majeure partie échouera dans des décharges géantes à ciel ouvert. Au-delà du cas particulier des vêtements, une prise de conscience personnelle et collective à propos de nos modes de consommation, nos achats, notre capacité à réparer, revaloriser, revendre ou donner serait particulièrement bienvenue. Le bon sens, autrement dit !

L’ONU a commencé à parler de « développement durable » il y a maintenant plus de 40 ans. Nous avons un peu avancé mais beaucoup reste à faire ! Le bon sens qui consiste à développer une
économie circulaire passe aussi par le développement des métiers manuels. Les filières artisanales contribuent à développer une intelligence de la main. Ces savoir-faire nous rendent plus enclins à
prolonger l’usage de nos objets du quotidien et à freiner notre pente consumériste. « Je casse » se conjugue alors plus avec « je répare » qu’avec « je jette » ! L’Eglise s’est investie fortement pour promouvoir un rapport plus sobre à la consommation. La Doctrine sociale de l’Eglise rappelle que « L’individu ne peut pas agir sans tenir compte de l’effet de l’usage de ses ressources, mais il doit agir de façon à poursuivre aussi, au-delà de son avantage
personnel et familial, le bien commun [1]. » Le Pape François fustigeait cette culture du déchet qui « affecte aussi bien les personnes exclues que les choses, vite transformées en ordures [2]  ». La loi sur « le droit à l’aide à mourir » participe de cette même mentalité du « jetable ». Léon XIV appelait, lors de son audience générale du 30 septembre dernier, à « bâtir une économie de la communion, où rien de ce que Dieu a créé n’est superflu. »
Le bon sens, vous dis-je !

Émission Je pense donc j'agis © RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
La chronique des AFC
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