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RCF Les AFC réagissent à l'abandon du projet de loi sur la fin de vie, par Pascale Morinière
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Les AFC réagissent à l'abandon du projet de loi sur la fin de vie, par Pascale Morinière

Un article rédigé par Pascale Morinière - RCF, le 11 juin 2024  -  Modifié le 12 juin 2024
La chronique des AFC Les AFC réagissent à l'abandon du projet de loi sur la fin de vie, par Pascale Morinière

LA CHRONIQUE DE PASCALE MORINIÈRE - Après l’annonce du résultat des élections européennes, puis de la dissolution de l’Assemblée, tous les travaux parlementaires sont abandonnés. C'est le cas du projet de loi sur la fin de vie. Pascale Morinière, présidente des Associations Familiales Catholiques nous donne la réaction des AFC.

Pascale Morinière © DR Pascale Morinière © DR

Ces annonces témoignent d’abord de l’absence de concorde politique dans notre pays. Nous n’avons pas de vision largement partagée, ni de perspective collective, ni même de projet commun. On ne peut pas s’en réjouir.


Mais nous avons accueilli avec un très grand soulagement l’interruption des débats parlementaires à propos du projet de loi sur la fin de vie. Ce texte n’est plus à l’agenda parlementaire, au moins pour le moment. Pour qu’il le soit à nouveau, il faudrait que le nouveau gouvernement le représente. Les urgences politiques sont telles qu’il serait invraisemblable de relancer un projet de cette nature. 
 

Après l’avis du Comité d’éthique, la Convention citoyenne, les bilans de la loi Claeys Léonetti à l’Assemblée et au CESE, le processus avait pris son temps pour avancer…


Les questions sociétales majeures, comme celles qui touchent à la fin de vie, ont besoin d’un travail exigeant et sincère. Depuis le début du processus, ces conditions n’étaient pas garanties en raison du refus d’écouter ceux qui sont aux côtés des malades. L’opposition de l’immense majorité des soignants de soins palliatifs, ceux qui accompagnent au quotidien la fin de vie de milliers de Français, n’a pas été entendue.

La ministre a beaucoup parlé de « co-construction », mais ce n’était qu’un affichage de communication ! Toutes les mises en garde ou les signaux d’alarme ont été ignorés. Nous ne pouvions pas accepter d’entrer dans l’ère du jetable pour ceux d’entre nous qui sont fragiles, malades ou isolés.
 

La nouvelle séquence électorale aboutira à une recomposition parlementaire.


Nous espérons qu’elle permettra d’assurer la défense des plus fragiles et la primauté de la recherche du Bien Commun. Nous rappelons l’indispensable nécessité de poursuivre le développement des soins palliatifs. Il est aussi urgent d’améliorer fortement notre système de santé, alors que 51% des Français disent ne pas pouvoir y accéder facilement.


Enfin, pour accompagner la campagne électorale des législatives, les AFC vont adresser dès demain des propositions concrètes à l’ensemble des candidats pour rappeler les enjeux les plus urgents liés à la famille, cellule vitale de la société, et les aider à prendre en compte les besoins réels des familles.
 

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Émission Je pense donc j'agis © RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
La chronique des AFC

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