Changements de sexe : la dysphorie du genre
Les demandes de changement de sexe semblent de plus en plus fréquentes. Les chefs d’établissement témoignent que les "dysphories de genre" se multiplient. Ce qui était exceptionnel se retrouve dans presque toutes les cours de récréation des écoles, collèges et lycées.
En pratique, un garçon ou une fille demande à être appelé par un prénom de l’autre sexe, il ou elle s’habille, se coiffe et demande à être considéré comme un garçon si elle est une fille et réciproquement. Les enseignants sont eux démunis devant le grand malaise suscité à l’intérieur de l’école.
Retour aux origines
En 2016, Daniel Borillo, affirmait que "la théorie du genre n’existe pas". Il faisait l’éloge des nombreuses études qui avaient permis de séparer le sexe et le genre. Ces études couvrent aujourd’hui des pans entiers de l’enseignement supérieur. Il répondait aux propos du pape François qui fustigeait l’enseignement du genre dans les manuels scolaires français, dénonçant un "sournois endoctrinement".
Six ans plus tard, ce "sournois endoctrinement" laisse les jeunes démunis jusqu’à croire que le sexe biologique est sans signification pour le "genre" ou sexe social. Il ne suffit plus de montrer les dérives. L’attrait de la transgression continuera d’opérer. Il est devenu vital d’annoncer l’anthropologie chrétienne de la différence, de la complémentarité et de l’égale dignité de la femme et de l’homme
- L’anthropologie chrétienne regarde la personne humaine comme chair et esprit dans l’unité. Chacun est invité à unifier le corps sexué reçu à la naissance avec ce qu’il est appelé à devenir. L’homme et la femme sont appelés à un amour de communion d’où peut jaillir la vie.
- L’anthropologie du genre voit non des personnes mais des individus avec un corps sexué et des comportements sans lien et possiblement évolutifs au fil du temps. L’homme et la femme sont en concurrence mutuelle. La paternité et la maternité sont interchangeables.
Une anthropologie unifiante, de communion et de don s’oppose point par point à une anthropologie de la dissociation. L’une sépare pour unir, l’autre confond pour indifférencier. L’homme et la femme, à l’image de Dieu, tels que nous les dévoile la Genèse, révèlent l’intention du Créateur. Elle est pertinente, nécessaire et promesse d’avenir pour notre post-modernité. À nous, chrétiens, de l’annoncer !
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