Jardinage : avant l'été, 5 conseils pour bien préparer son jardin
En partenariat avec Terre & Humanisme
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Jardiner l’été, un petit plaisir à partager en famille. Si cette période promet un soleil radieux pour les plantes, elle est aussi synonyme de fortes chaleurs. Voici quelques conseils pour protéger le jardin du coup de chaud.
La terre est sèche, et peut craqueler. Les abeilles butinent, les fleurs rayonnent, un puissant soleil caresse les feuilles des buissons et des arbres. On cueille les premières courgettes et les premiers piments. Et si l’eau venait à manquer ? Pas de panique, voici les conseils d’Anne-Marie Nageleisen, créatrice des fameux potagers en carrés à la française.
Le marcottage est une solution. Cela consiste à entailler une branche avec une lame. On vient ensuite envelopper la plaie avec du terreau, ou de la terre que l'on enferme dans un petit sac plastique fixé à la branche. À partir de la blessure que l'on a créée, la plante va émettre des racines. Un mois après, on peut couper la branche et rempoter, ou planter directement. Il faut faire ça au printemps ou en été, avant que la sève ne retombe.
Pour lutter contre les pucerons et les puces de terre, il faut pulvériser du savon noir naturel, dilué dans l’eau. S'il s'agit de limaces, on peut essayer de les retirer à la main. Mais il faut surtout créer des abris pour attirer leurs prédateurs : des petits tas de bois, des petits tas de pierres ou des tas de brindilles.
En été, les actinidias sont en plein essor. Il vaut mieux attendre la fin du mois d'août pour tailler ces arbres, qui produisent des kiwis.
Aujourd’hui, on réalise des tontes différenciées pour faire attention à la nature. Il s’agit de tondre à des endroits pour permettre la circulation, et de laisser le reste vivre librement, de façon à accueillir la biodiversité et permettre à des variétés locales de rester.
Les plantes aromatiques ou médicinales, comme le thym, la sarriette, la lavande, la sauge, l'hélichryse dont l’odeur est celle du curry, sont toutes des plantes qui résistent à la sécheresse. A contrario, les plantes légumières ont vraiment besoin d’eau. Pour les plantes ornementales, il y a les sédums qui ont des feuilles très épaisses parce qu’elles y stockent l’eau qui manque dans l’environnement.
Lorsqu’il fait chaud, il vaut mieux essayer de cultiver des aubergines et des poivrons que des butternuts. Cependant, avec ces températures, il vaut mieux cultiver en pleine terre, même en plein cagnard. Car, si le sol retient bien l’humidité et qu’il est couvert de “mulch”, c'est-à-dire de matière organique broyée, les plantes ne risquent rien face au coup de chaleur.
Le compost vient de la décomposition des résidus de la cuisine avec tous les résidus du jardin qu’on a taillé, coupé, arraché. Le paillis, aussi appelé “mulch”, vient aussi d’un processus de compostage, mais sur le sol. On évite d’y ajouter les résidus de la cuisine, on utilise seulement les tailles de haies, les feuilles mortes, on va broyer tout ce qu’on a pu couper ou arracher, et dans le jardin.
Les altises sont une catastrophe dès qu’il fait chaud et sec. Pour éviter d’en avoir, il faut arroser, assurer un milieu humide, car dès qu’il fait chaud et sec, elles pullulent. Ne pas hésiter à ramener du compost et à "mulcher" pour conserver l’humidité du sol.
Le jardinage en pleine terre consiste à profiter d’un sol vraiment vivant, dans lequel les plantes vont pouvoir avoir accès à tous les éléments fertilisants qui vont leur permettre d’être en pleine santé. Dans les potagers surélevés comme les jardinières, les gens cultivent beaucoup dans des terreaux qui sont beaucoup moins riches et qui se dessèchent rapidement. Le jardinage en pleine terre reste la meilleure solution.
L'inconvénient de la bouillie bordelaise est qu’elle contient du cuivre qui, une fois répandu, tombe dans le sol et y reste indéfiniment stocké, tandis qu’il est néfaste pour la vie du sol et notamment des vers de terre. En préventif, mieux vaut utiliser la décoction de prêle, ou de l’huile essentielle de sarriette.
Cette émission interactive de deux heures présentée par Melchior Gormand est une invitation à la réflexion et à l’action. Une heure pour réfléchir et prendre du recul sur l’actualité avec des invités interviewés par Véronique Alzieu, Pauline de Torsiac, Stéphanie Gallet, Madeleine Vatel et Vincent Belotti. Une heure pour agir, avec les témoignages d’acteurs de terrain pour se mettre en mouvement et s’engager dans la construction du monde de demain.
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