Vélos en libre-service à Nice: on a testé

C'est un moyen de transport doux, agréable avec le climat de la Côte d'Azur... le vélo (électrique en plus !). Le mythique Vélobleu, installé dans l'imaginaire collectif niçois s'en est allé discrètement: les utilisateurs occasionnels les cherchent encore tant bien que mal. Mais le bleu a laissé la place à deux couleurs: le vert de Lime et le violet de Pony. Deux opérateurs privés. 

 

 

Des prix qui augmentent de 500% 

 

 

Ce changement, on ne va pas vous le cacher, fait exploser le prix. Un trajet d'une heure, c'était 4 euros en Vélobleu, voilà qu'il passe à plus de 7 euros avec les nouveaux opérateurs. Attention aussi aux abonnements: l'augmentation est de plus de 500% ! Ce qui fait dire au groupe écologiste Viva! qu'il s'agit d'un "racket XXL". 

 

 

Rapide et efficace

 

 

On a donc testé le vélo Pony. Il a fallu marcher cinq minutes pour trouver un vélo, cinq minutes pour s'inscrire et en louer un. Depuis le jardin Mozart, on a mis 10 minutes pour se rendre à Lenval (en respectant les feux tricolores et le code de la route) puis 11 minutes pour se rendre de Lenval à la place Masséna. Le vélo est efficace, l'assise assez confortable: le plus ? la possibilité de louer un vélo à deux grâce à l'assise arrière. 

 

 

Déjà des dégradations

 

 

Pour éviter l'anarchie, des zones de stationnement sont à repérer sur l'application pour ranger le vélo. Généralement, il s'agit des anciennes stations de Vélo Bleu mais aussi de nouveaux points installés dans les nouvelles communes concernées (12 au total). Bémol: deux jours de mise en service et déjà certains vélos sont abimés. Ce qui donne une inquiétude sur la durée de vie de ce nouveau moyen de transport à Nice.