JavaScript is required
Accueil
Jeux olympiques d'hiver 2030: Tout schuss vers les Alpes

Jeux olympiques d'hiver 2030: Tout schuss vers les Alpes

Un article rédigé par Faustine Claret - RND, le 25 juillet 2024 - Modifié le 6 mai 2025
Mercredi 24 juillet 2024, le Comité International Olympique a octroyé l’organisation des Jeux olympiques d’hiver en 2030 aux Alpes françaises sous conditions. A quels enjeux politiques, économiques, touristiques et climatiques ces Jeux d’hiver 2030 vont-ils devoir faire face ?
Version 1920x1080 1721911064Version 1920x1080 1721911064

Mercredi 24 juillet 2024, le Comité International Olympique a octroyé l’organisation des Jeux olympiques d’hiver en 2030 aux Alpes françaises sous conditions. La France a organisé les Jeux olympiques d’été en 2024, pour ceux d'hiver, six ans plus tard, le CIO demande des garanties. A quels enjeux politiques, économiques, touristiques et climatiques ces Jeux d’hiver 2030 vont-ils devoir faire face ? 

Tout schuss vers les Alpes 

“Au cours de notre visite, la commission a eu le sentiment que l'héritage d'Albertville 1992 continue de profiter encore aujourd'hui à la population locale.” a déclaré Monsieur Stoss, Président de la Commission pour le programme Olympique lors de la nomination des Alpes françaises aux Jeux olympiques d’hiver pour 2030. Trente-deux ans plus tard, après la Savoie c’est au tour des Alpes d'accueillir les olympiades d’hiver. Chamonix en 1924, Grenoble en 1968, Albertville en 1992 et Briançon en 2030, les montagnes françaises sont réputées dans l’accueil des Jeux olympiques d’hiver. Ces jeux se dérouleront du 1er au 17 février 2030 et les Jeux Paralympiques du 1er au 10 mars 2030. 

L'union des Alpes nord et sud 

Sur cinq villages olympiques, trois sites utilisés sont des vestiges de 1992. La piste de bobsleigh et de skeleton de La Plagne, le tremplin de saut à ski de Courchevel et le parcours de ski alpin du Roc de Fer de Méribel. Alpes du Sud et Alpes du Nord s’uniront pour accueillir ces jeux. Étendre les sports sur plusieurs lieux permet aux organisateurs de garantir une certaine protection de l'environnement. L'environnement est au cœur des préoccupations de ces jeux. Plusieurs sénateurs ont tiré la sonnette d’alarme “On est dans un territoire de montagne où l’impact climatique est encore plus rude qu’ailleurs. Il y a quelques jours, j’étais encore au hameau de la Bérarde qui a été rayé de la carte (après d’importantes crues au mois de juin). C’est le niveau zéro de la politique. On continue comme avant, à investir dans le tout-ski, mais c’est l’inverse qu’on devrait faire pour sauver l’économie de la montagne et les gens qui y vivent !” s’exclame le sénateur écologiste de l’Isère, Guillaume Gontard. Gabriel Attal, premier ministre démissionnaire, est lui aussi contre ce projet. Il a refusé de signer la lettre d'engagement financière de l'État pour les JO d'hiver 2030 dans les Alpes françaises.

Des JO d'hiver “sous conditions” 

Si la nomination des Alpes françaises comme terre d’accueil des JO d’hiver 2030 a été rendue publique par le CIO, celle-ci doit répondre à certaines exigences sur le plan politique et économique. Il exige que la France fournisse une garantie financière de l’État avant le 1er octobre prochain. Elle devra être signée par le Premier ministre mais la question demeure si le successeur de Gabriel Attal à Matignon signera cette garantie sans réserve. Cela va dépendre de ses convictions politiques. Lueur d'espoir du côté des opposants ”un Premier ministre du Nouveau Front Populaire ne pourrait pas signer ces garanties en l’état. Idéologiquement, ce n’est pas possible” a affirmé Valérie Paumier, membre du collectif Résilience Montagne dans Public Sénat.

“Nous avons 6 ans pour mettre en œuvre le plus beau des projets, 
celui du sport, pour toute la génération” - Arnaud Murgia, maire de Briançon

“Ce sera pour nous une manière de réinventer la montagne. On sait qu'il y a beaucoup de questions sur l'hiver et la montagne. C'est une manière de penser tout ça de façon écologique, comme on l'a fait pour ces Jeux (Paris 2024) qui seront les plus écologiques de l'histoire.” s’est enthousiasmé le Maire de Briançon et Président de la Communauté de communes du Briançonnais, Arnaud Murgia. 


Cet article vous a plu ?
partager le lien ...

RCF vit grâce à vos dons

RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation  de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !

Faire un don
Qui sommes-nous ?

RCF est créée en 1982, à l'initiative de l'archevêque de Lyon, Monseigneur Decourtray, et du Père Emmanuel Payen. Dès l'origine, RCF porte l'ambition de diffuser un message d'espérance et de proposer au plus grand nombre une lecture chrétienne de la société et de l'actualité.

Forte de 600.000 auditeurs chaque jour, RCF compte désormais 64 radios locales et 270 fréquences en France et en Belgique. Ces 64 radios associatives reconnues d'intérêt général vivent essentiellement des dons de leurs auditeurs.

Information, culture, spiritualité, vie quotidienne : RCF propose un programme grand public, généraliste, de proximité.Le réseau RCF compte 300 salariés et 3.000 bénévoles.

RCF
toujours dans
ma poche !
Téléchargez l'app RCF
Google PlayApp Store
logo RCFv2.14.0 (21796db) - ©2024 RCF Radio. Tous droits réservés. Images non libres de droits.