Emploi : la Bretagne reste plus dynamique que la moyenne nationale
La Bretagne continue de créer des emplois et des entreprises, tout en affichant l’un des taux de chômage les plus bas de France. C’est ce que révèle la nouvelle note de conjoncture de l’Insee consacrée au deuxième trimestre 2025. Décryptage.
©geraltL’Insee publie sa dernière étude sur la conjoncture économique bretonne, avec un focus sur l’emploi, le chômage, la construction et la vie des entreprises.
Un marché du travail en progression
Au deuxième trimestre 2025, l’emploi salarié en Bretagne progresse de 0,4 %, soit 5 400 postes créés en trois mois. Une hausse tirée par les services tertiaire-marchands et non marchands, notamment l’hébergement-restauration qui gagne 600 emplois. L’agroalimentaire, poids lourd de l’industrie régionale, enregistre 200 emplois supplémentaires. Même l’agriculture repart à la hausse avec +1,1 %, alors qu’elle recule au niveau national.
Tous les départements profitent de cette progression. l’Ille-et-Vilaine arrive en tête avec 2 800 emplois créés (+0,6 %), suivie du Morbihan avec 1 100 postes, (+0,4 %), des Côtes-d’Armor avec 700 emplois, (+0,3 %) et du Finistère avec 800 emplois (+0,2 %).
Une région attractive mais fragilisée par les défaillances
Le dynamisme se confirme aussi du côté entrepreneurial, 10 700 entreprises ont été créées au printemps, soit +4,6 % en un trimestre, un rythme proche de la moyenne nationale. Les micro-entrepreneurs, qui représentent 62 % des créations, tirent la hausse avec +6,9 %, contre +1 % pour les entreprises classiques.
Côté chômage, la Bretagne reste mieux lotie que la moyenne nationale soit 6,1 % contre 7,5 %. Certaines zones d’emploi, comme Vitré ou Lamballe, passent même sous la barre des 5 %. Toutefois, les offres d’emploi collectées par France Travail reculent de 5,4 %, et 2 600 entreprises ont fait faillite en un an, soit une hausse de 9,6 %, légèrement au-dessus du rythme national. Les secteurs les plus touchés sont le commerce et la réparation automobile qui ont fermé 550 entreprises, la construction quant à elle en a perdu 520 et l’hébergement-restauration à vu 390 entreprises fermer ses portes.


