
Dans la perspective des prochaines élections municipales de 2026 à Metz, Bertrand Mertz a été élu chef de fil du parti socialiste, avec 54,5 % des voix des militants face à Sélima Saadi, ancienne conseillère municipale.
Le lundi 28 avril, le candidat du Parti Socialiste (PS) a esquissé un programme axé sur la démocratie participative, la sécurité et la jeunesse.
Ancien maire de Thionville entre 2008 et 2014, il avait été battu par Pierre Cuny lors des dernières élections municipales de 2020. C’est aujourd’hui à la mairie de Metz qu'il souhaite poursuivre sa carrière politique. Bertrand Mertz a présenté son objectif : œuvrer pour une union large de la gauche, pour faire face au maire sortant François Grosdidier.
"A partir du moment où on est sur une ligne de la gauche sociale, solidaire, écologique, de démocratie participative sur les idées développées, tout le monde est le bienvenu" déclare-t-il. "On tend la main à toutes celles et ceux qui ont envie de voir cet avenir de la ville de Metz." Dominique Gros, ancien maire de Metz et Pauline Schlosser, conseillère municipale, étaient notamment présents à ses côtés.
A l’annonce du chef de fil du PS, Charlotte Leduc (LFI) a partagé sur son compte X, un communiqué de presse, coécrit avec Jean-François Secondé (Les Écologistes). "Ils nous inquiètent car pour nous, l’union de la gauche doit se faire impérativement sur un programme de rupture clair et sur un projet radicalement orienté vers la gauche de l’échiquier politique" reprennent les chefs de fil de la France Insoumise.
Bertrand Mertz reste cependant ouvert à la discussion. "Il y a entre nous des différences, parfois des tensions. J’ai souvent l’impression qu’il ramène tout au débat national ! Il s’agit d’une élection municipale, on ne va pas renverser le capitalisme à Metz en 2026. Ce qu’il est question, c’est de proposer une autre façon d’envisager l’avenir aux messins."
Bertrand Mertz, avocat au barreau de Metz, a présenté à l’occasion de cette première présentation un programme autour de la sécurité et de la jeunesse. "Le premier dossier auquel je m’attaquerais est celui de la sécurité" affirme-t-il.
"Je trouve cela insupportable d’entendre des femmes - et des hommes - dire : "moi, le soir je ne sors plus". Je fais du droit pénal. Je sais ce que c’est que la délinquance. Il faut absolument coordonner la police municipale et la police nationale. Il y aura également des choses à faire dans chaque quartier, pour ramener la sécurité."
"Je veux vraiment faire une politique pour la jeunesse. On a rien de plus important que nos jeunes." déclare le candidat, avec conviction. "Si on est capable d’adopter le point de vue de la jeunesse, on fera forcément une bonne politique, qui préparera l’avenir."
Propos recueilli par Cédric Rouillon
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