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Anne-Françoise Marissiaux-Thirion, le bonheur de la rencontre

Anne-Françoise Marissiaux-Thirion, le bonheur de la rencontre

Un article rédigé par Anne-Elisabeth Nève - le 29 mai 2025 - Modifié le 29 mai 2025
Près de chez vousAnne-Françoise Marissiaux-Thirion, le bonheur de la rencontre

Psychologue spécialisée dans l’accompagnement des personnes avec une déficience intellectuelle, Anne-Françoise travaille à la fois dans des maisons de repos à Theux et comme indépendante. En outre, elle fait partie des membres actifs du Comité des Beccotis, un groupe de villageois décidés à rendre la vie plus belle à leurs voisins.

Anne-Françoise Marissiaux-Thirion ©AENAnne-Françoise Marissiaux-Thirion ©AEN

Aujourd’hui, j’ai rendez-vous avec Anne-Françoise Marissiaux-Thirion, habitante de Becco, charmant et dynamique petit village situé à quelques kilomètres de Spa.

 

Au cœur du Comité des Beccotis


Anne-Françoise habite avec sa famille au cœur du village, face à l’église Saint-Éloi et à côté d’un tilleul centenaire, qui fait la fierté des habitants du village.


Psychologue spécialisée dans l’accompagnement des personnes avec une déficience intellectuelle, Anne-Françoise travaille à la fois dans des maisons de repos à Theux et comme indépendante. En outre, elle fait partie des membres actifs du Comité des Beccotis, un groupe de villageois décidés à rendre la vie plus belle à leurs voisins. 


Vous comprenez donc sans difficulté pourquoi j’ai invité Anne-Françoise à venir vous rencontrer via cette émission !

 


Elle nous parle tout d’abord de son enfance et de sa jeunesse, très heureuses, à Verviers.

Née quatrième de sa fratrie, elle a une grande sœur et deux grands frères. Impliquée dans les mouvements de jeunesse, elle découvre combien les relations humaines sont importantes pour elle.


Anne-Françoise nous propose la lecture d’un texte de Christian Bobin qui, dit-elle, la décrit parfaitement : La Gône, extrait de son livre La plus que vive (1999).


Lors d’une rencontre avec des personnes handicapées, c’est le déclic : elle sait désormais que sa profession sera en lien avec elles.


Elle effectue ses études de psychologie à Louvain-la-Neuve (cette ville lui semblait plus attirante que Mons !), y rencontre son futur mari, Verviétois comme elle, qui a choisi la médecine.


Quelques postes en Belgique avant de revenir dans leur région d’origine et de choisir de s’installer dans le village de Becco qui est comme un coup de foudre pour eux, et où le bonheur de voir leurs trois enfants vivre et s’épanouir est un vrai cadeau.


Et puis ailleurs...

 

À peine installés à Becco, toutefois, ils reprennent leurs valises pour découvrir une autre culture, une autre vie : ils partent à la Martinique, avec deux petits garçons à peine en maternelle et une petite fille de quelques semaines ! Laurent, son mari, y travaille comme médecin, Anne-Françoise, pour sa part, s’occupe de sa famille.


Retour aux sources et aux passions

 

De retour en Belgique, Anne-Françoise reprend le travail, toujours lié, d’une manière ou d’une autre, aux personnes atteintes de handicaps multiples, qui ont des difficultés à communiquer - ces rencontres la passionnent.


En dehors de son travail et de sa famille, Anne-Françoise a développé les relations dans le village même. Durant le confinement dû au covid, elle imagine un groupe WhatsApp pour relier les villageois : ce groupe, appelé Le Petit Beccoti a pour but d’aider et de rendre service. “J’ai besoin d’aller à Theux cet après-midi, qui peut m’y emmener ?” “Quelqu’un aurait de la moutarde pour moi ?” “Je donne des vêtements d’enfants : qui est intéressé ?”

Cinq ans après le confinement, le groupe fonctionne encore parfaitement et continue à favoriser les relations entre tous les Beccotis !


 

Grand merci à Anne-Françoise de nous avoir offert cette belle rencontre !
 

 

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Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
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