À Chambéry, des boutiques pour tester votre activité !

Un accompagnement pas à pas

Rue d’Italie, rue Croix d’Or, Faubourg Montmélian… Chacun de lieux du centre-ville chambérien a sa “boutique à l’essai”. Comprenez, des locaux commerciaux, loués à petits prix et pour une durée déterminée à des porteurs de projets venus tester la viabilité de leur activité avant de s’installer définitivement.

Le principal avantage du dispositif, c’est son coût : si à la fin de bail le loyer, demandé par Cristal Habitat au locataire, est proche des prix du marché, il a été augmenté petit à petit au fil des mois. “Il n’est pas contraint de sortir, tout de suite beaucoup d’argent (...) quand il n’a pas de rentrées d’argent” explique Raphaële Mouric, adjointe à la ville en charge du développement économique et de l’attractivité.

La municipalité, elle, se charge de l’accompagnement administratif des porteurs de projet et de l’aménagement du local.

Ils sont vraiment cocoonés !

Pour la ville, la possibilité de redynamiser certains quartiers

Un dispositif qui permet aussi de relever le rideau de fer qui s’était abattu sur certains commerces de la ville. “Ça nous permet de travailler sur des cellules qui sont vides et qu’on souhaite recommercialiser” confirme Raphaële Mouric.
Certains de ses locaux avaient été abandonnés faute de vie suffisante dans le quartier pour y faire vivre un commerce. Avec la boutique à l'essai, la ville compte leur donner un nouveau souffle. “On a cherché à qualifier les rues : au faubourg Montmélian, on est dans l'économie sociale et solidaire, on a des artistes… Rue d’Italie, on est plutôt sur le Made in France !”

À la fin du bail court, reste encore une étape : transformer l’essai et voir l’entreprise s’installer durablement. “L’idée, c’est qu’il y ait un turnover au niveau de cette boutique et qu’après, ce soient des porteurs de projets qui s’installent de manière pérenne”.

L’exemple de La Petite Valise Jaune
En 2022, les créatrices de La Petite Valise Jaune faisaient partie des premières à expérimenter la boutique à l’essai. 9 mois plus tard, elles ont demandé à rester dans le local qu’elles occupent désormais durablement. Une autre cellule a été proposée aux porteurs de projet suivants.