1er juillet : porter le bandeau blanc, un geste mondial pour dire non à la pauvreté
Chaque année, le 1er jour du mois de juillet, un simple bandeau blanc devient un puissant symbole de solidarité à l’échelle mondiale. Que ce soit au poignet ou sur les réseaux sociaux, ce signe visible exprime un refus clair : celui de tolérer la pauvreté et l’exclusion sociale.
Journée mondiale du bandeau blanc contre la pauvreté le 1 juillet Cette journée, aujourd’hui largement tombée dans l’oubli, avait pourtant connu un écho important lors de sa création au début des années 2000. Elle s’inscrivait dans le cadre des Objectifs du millénaire pour le développement définis par l’ONU.
La campagne "2005 : plus d’excuses !"
La coalition " 2005 : plus d’excuses ! " appelait les États membres à honorer leur promesse faite cinq ans plus tôt : réduire de moitié la faim et l’extrême pauvreté d’ici 2015. Deux décennies plus tard, le combat est loin d’être terminé, mais la mémoire de cet engagement collectif, elle, s’est estompée.
Cette campagne, relayée à l’époque par plusieurs vidéos percutantes, rassemblait des personnalités connues unies autour d’un même message. Un moment fort de mobilisation collective, à revoir aujourd’hui en cliquant ici.
Le 1er juillet, un rendez-vous qui s’efface
Si, à l’origine, le 1er juillet donnait lieu un peu partout dans le monde à des actions visibles : marches silencieuses, distributions de bandeaux blancs, témoignages de personnes en situation de précarité, débats publics, collectes solidaires, etc… Ces mobilisations se font aujourd’hui plus discrètes, voire rares.
Le Secours Catholique ou le CCFD-Terre Solidaire, très investis, poursuivent leur engagement tout au long de l’année. Car désormais, les actions contre la pauvreté ne s’articulent plus autour d’une seule date symbolique : elles s’inscrivent dans un combat quotidien, mené sur le terrain, pour interpeller les décideurs et proposer des solutions durables, qu’il s’agisse d’accès au logement, de revenu digne, d’éducation pour tous ou de soutien aux familles monoparentales.
Le bandeau blanc : un symbole de solidarité et d’espoir
Le 1er juillet, en portant un bandeau blanc, chacun peut devenir acteur d’un message universel : la pauvreté n’est pas une fatalité.
Le choix du bandeau blanc s’est alors imposé comme un emblème fort d’un engagement collectif pour un monde plus juste. À l’image du ruban rouge contre le sida ou du ruban rose pour la lutte contre le cancer du sein, il symbolise la mobilisation contre l’indifférence face à la précarité. Le bandeau blanc est un appel à la solidarité, à la justice sociale, et à l’engagement collectif pour construire un monde où personne n’est laissé pour compte.
La pauvreté, un défi toujours actuel
La réalité de la pauvreté évolue. En mai 2024, la Banque mondiale a relevé pour la première fois depuis 2017 le seuil international de pauvreté, le faisant passer de 2,15 à 3 dollars par jour et par personne. Cette révision reflète la hausse du coût de la vie dans le monde et permet une mesure plus juste des populations concernées.
En France, selon l’Insee, 5,1 millions de personnes vivaient sous le seuil de pauvreté en 2022, ce qui représente près de 8,4 % de la population. Ces chiffres rappellent que la pauvreté reste une réalité tangible, même dans les pays riches.


