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12 juillet 2025 : première Journée internationale de l’espoir

12 juillet 2025 : première Journée internationale de l’espoir

Un article rédigé par Armelle Delmelle - RCF Liège, le 11 juillet 2025 - Modifié le 11 juillet 2025

2025 est l’année de l’espérance, mais le 12 juillet est désormais la Journée de l’espoir. En effet, le 4 mars dernier, les Nations Unies ont voté à la majorité en faveur de la création de cette nouvelle journée internationale (quatre abstentions et un vote contre des États-Unis). Une journée destinée à mettre en avant les effets positifs de l’espoir sur la santé mentale et à promouvoir son apprentissage.

Le tournesol est la fleur qui représente l'espoir, photo  Sakeeb Sabakka, CC BY 2.0 via FlickrLe tournesol est la fleur qui représente l'espoir, photo Sakeeb Sabakka, CC BY 2.0 via Flickr

Quels sont vos espoirs ? Ou plutôt, qu’est-ce qui vous donne de l’espoir ? Vous ne vous posez sans doute pas cette question tous les jours, et pourtant, avoir de l’espoir est essentiel — cela a été démontré par de nombreuses recherches scientifiques. 

L’absence d’espoir nuit à notre société

Ces dernières années, la question de la santé mentale est de plus en plus abordée, et les tabous qui l’entourent s’estompent progressivement. C’est dans cette dynamique que s’inscrit la Journée internationale de l’espoir, voulue par les Nations Unies. Saviez-vous, par exemple, que le désespoir est considéré comme l’une des principales causes de décès chez les filles âgées de 15 à 19 ans dans le monde ?

Selon les Nations Unies, le désespoir est une préoccupation mondiale croissante, en particulier chez les jeunes. Aux États-Unis, il touche trois adolescentes sur cinq et plus de 40 % des adolescents. Il s'agit du prédicteur le plus fiable du suicide. Le désespoir contribuerait également à l'augmentation des taux de toxicomanie, de violence, d'abandon scolaire et de crises sanitaires. Bref, sans espoir, ce n’est pas seulement notre moral qui en pâtit.

Réapprendre à espérer

Et pourtant, les chercheurs ont aussi montré que l’espoir, ça s’apprend ! Il peut s’enseigner, et cela permet d’améliorer sa résilience, d’adopter un état d’esprit plus positif, d’être plus heureux et de trouver un moteur pour avancer vers ses objectifs.

En effet, l'espoir, comme d’autres émotions, déclenche des réactions chimiques dans le cerveau. Il libère des endorphines, des substances qui procurent un sentiment de bien-être, réduisent le stress et augmentent la productivité.

Kathryn Goetzke, fondatrice de The Shine Hope Company, était la porte-parole de cette Journée internationale aux Nations Unies. Elle s’est donné pour mission d’enseigner l’espoir afin de diminuer les taux de suicide et d’anxiété. Elle a, par exemple, participé à l’élaboration de programmes comme Hopeful Minds, qui permettent d’enseigner l’espoir aussi bien en classe qu’à la maison.

Les bienfaits de l’espoir

Comme nous l’avons déjà mentionné, cultiver l’espoir permet de réduire le stress, l’anxiété et la dépression, et protège contre le suicide. Mais ce n’est pas tout : l’espoir aiderait également à trouver plus de sens à sa vie, à améliorer la qualité du sommeil et la santé physique.

L'espoir contribue également à la réalisation des objectifs de développement durable des Nations Unies.

Pour rappel, le plan de développement durable vise à promouvoir la paix et la prospérité pour les populations du monde entier à travers 17 objectifs, axés sur l’amélioration de la santé, la stabilité financière et la préservation de l’environnement.

Selon Hopeful Minds, l’espoir peut contribuer à atteindre ces objectifs : en plus de promouvoir la santé et le bien-être, il améliore les résultats scolaires, aide à augmenter les revenus individuels, et l’espoir partagé à l’échelle d’une communauté peut soutenir les efforts de préservation de l’environnement.

 

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