Romaric Bexon | Projet Annuel de l’Enfance Missionnaire

La devise de l’Œuvre Pontificale de l’Enfance Missionnaire est « les
enfants aident les enfants ». Chaque année scolaire, l’Œuvre met l’accent sur un projet en particulier.

L’association Howrah South Point

L’association Howrah South Point (ou HSP) a été fondée il y a plus de cinquante ans dans la ville d’Howrah, une banlieue très pauvre de Calcutta. Le fondateur était un père du Prado, François Laborde. Il est célèbre pour avoir inspiré le roman et le film éponyme, « La Cité de la joie ». Après son décès en Inde aux alentours de 2020, c’est le prêtre des Missions Etrangères de Paris, Laurent Bissara qui est devenu directeur de l’association. Ce missionnaire Français d’une cinquantaine d’années a actuellement la charge de :
- 9 foyers pour 400 enfants des rues,
- 11 écoles pour 1500 élèves,
- D’un centre de soins pour enfants handicapés,
- mais aussi de programmes de santé maternelle et infantile.

Se mettre au service de son prochain

L’association « Howrah South Point », c’est aussi 200 salariés, souvent issus de familles pauvres. Parfois ce sont des anciens enfants des foyers, comme cette jeune femme, Chintamon Di, qui avait été recueillie par HSP alors qu’elle avait six ans. Après avoir suivi une formation scolaire elle est allée à l’université. Une fois son diplôme en poche, et un peu grâce au hasard, elle a accepté un poste de responsable de foyer de jeunes filles d’HSP. Aujourd’hui, ses petites protégées l’appellent Didi, ce qui signifie grande sœur en langue locale. Des histoires comme ça il y en a beaucoup depuis la création de l’association par le père Laborde. Cela a été rendu possible grâce à la générosité de nombreuses personnes en Inde et à travers le monde.

Un grand projet en perspective

Aujourd’hui, même si la part de pauvres a beaucoup reculé dans la population indienne, la pauvreté est toujours présente et les besoins restent très importants. HSP entreprend un grand chantier de modernisation de ses structures. Certains bâtiments demandent une rénovation urgente, tant les rigueurs du climat de mousson abiment les matériaux. Le plus urgent aujourd’hui est de garantir la sécurité des bénéficiaires et des salariés, notamment en ce qui
regarde le programme « Maternité sûre et surveillance de l’Enfant ». Il s’agit concrètement de transformer un grand hangar en salles de consultation et bureaux, afin de suivre plus de 600 binômes mère-enfant, de la grossesse jusqu’au trois ans.