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Le festival "Agir pour le vivant" prend ses quartiers à Arles

Un article rédigé par Marine Samzun - Dialogue RCF (Aix-Marseille), le 22 août 2022 - Modifié le 4 décembre 2023
Commune Planète (Aix-Marseille-Provence)Le festival "Agir pour le vivant" prend ses quartiers à Arles

Du 22 au 28 août s'ouvre à Arles la troisième édition du festival "Agir pour le Vivant". Conférences, débats mais aussi ateliers pour entreprises ou encore performances artistiques : la programmation se veut éclectique pour interpeller tous les publics au service d'une cause collective. 

Crédit photo Benjamin CAYZAC pour Agir pour le vivantCrédit photo Benjamin CAYZAC pour Agir pour le vivant

Imaginé par la maison d'édition arlésienne Actes Sud en 2019, le festival "Agir pour le vivant" est né de la volonté de « faire dialoguer la pensée de nos auteurs, qu'ils soient philosophes, économistes, artistes ou scientifiques, sur la place du vivant dans notre société", explique Anne-Sylvie Bameule, membre du directoire d’Actes Sud et co-fondatrice du festival.

 

Avec une volonté affichée d'aborder ces enjeux de manière transversale, ce festival d'ampleur nationale déploie sur cinq jours (du 22 au 28 août) différentes approches liées au vivant.

 

Penser, fabriquer et célébrer le vivant

 

"Afin de rendre cette pensée vivante et accessible, nous avons à coeur de privilégier les dialogues et les échanges avec le public", souligne Anne-Sylvie Bameule. Des conférences et des débats permettront ainsi aux festivaliers d'interpeller les auteurs invités (tels qu'Edgar Morin ou Cyril Dion).

 

Mais le parti-pris est aussi collaboratif, notamment grâce à des ateliers participatifs et des résidences de travail organisés pour des entreprises et des acteurs sociaux du territoire. Enfin, des événements plus festifs (concerts, films, balades) sont aussi prévus afin de sensibiliser le plus grand nombre. "Ces différentes propositions s'articulent autour des trois piliers du festival : penser, fabriquer et célébrer le vivant", indique Anne-Sylvie Bameule.

 

"Apaisement" et "décentrement"

 

Pour sa troisième édition - et la première hors restriction territoriale - le festival aura une dimension internationale marquée, avec notamment des représentants d'Amérique du Sud. L'idée, note Anne-Sylvie Bameule, est d'inviter à un décentrement : "en acceptant d'ouvrir son mode de réflexion, chacun est obligé de se laisser déplacer et de se mettre en mouvement".

 

Après les deux premières éditions, le mot d' "apaisement" avait également émergé : "nous avons besoin de moments dédiés pour poser ces enjeux calmement", poursuit la co-fondatrice, "et ainsi faire communauté, avec et pour le vivant". 

 

 

Informations pratiques : https://www.agirpourlevivant.fr/

 

 

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