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La Chardonnière, une maison pour reprendre vie 2/2

Un article rédigé par Béatrice Soltner - RCF,  - Modifié le 5 mai 2020
La rue n'est pas une fatalité! A la Chardonnière, dans le Rhône, des hommes usés par des années d'errance, souvent par l'alcool, tentent de retrouver le goût de la vie. Par Béatrice Soltner.
Sébastien GuthSébastien Guth

Chaque année en France plusieurs centaines de personnes meurent dans la rue. Des personnes sans toit qui sont souvent plongées dans les affres de l’isolement et qui finissent par sombrer. C’est pour se battre contre la misère des cités qu’est né, en 1950 à Lyon, le Foyer Notre-Dame des Sans-Abri (FNDSA). Il n'a cessé de s'agrandir et de se développer depuis.

Au milieu des années 2000 le foyer a racheté la maison de "La Chardonnière" à des sœurs franciscaines. Le FNDSA en a fait un centre d'hébergement et de réinsertion sociale. 90 personnes y sont logées, et accompagnées par une équipe de salariés et de bénévoles. "La rue c'est dur, j'espère que je ne serai jamais dehors de la Chardonnière, parce que je ne tiendrai pas dehors." Dans ce foyer situé à Francheville, on tente de retrouver un équilibre, loin du stress quotidien de ne pas savoir où dormir chaque soir.
 

 

Un homme de conviction: Gabriel Rosset-Boulon (1904-1974) est le fondateur du Foyer Notre-Dame des Sans-Abri. Portée par l'association Les Amis de Gabriel Rosset, sa cause en canonisation est étudiée par la Congrégation pour les causes des saints à Rome. Cet enseignant a partagé sa vie entre ses élèves et les sans-abri, avec lesquels il vivait dans un rapport d'égalité réelle.
 

 

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