ENTRETIEN. Anthony Starace : "les nouvelles générations ne sont pas sensibilisées à l'environnement"

Qu'est-ce qui est dénoncé dans ce film ? 

 

 

On a voulu dénoncer les comportements humains. Le gaspillage, les animaux et l'énergie, on a un peu englobé pas mal de choses. Toutes les conséquences des mauvais gestes de tous. On a pris une petite fille (personnage principal) pour montrer les nouvelles générations. Pour moi, le message n'est pas bon, je trouve que les nouvelles générations ne sont pas assez sensibilisées. A travers, les écrans, on a voulu montrer que les nouvelles générations n'étaient pas concernées. 

 

 

Sophie Marceau, vous prête sa voix pour le court-métrage, elle est connue pour ses prises de positions pour l'environnement. Vous l'avez choisie pour ça ? 

 

 

Oui. J'ai envoyé le film à quelques célébrités que je pensais légitimes à la cause, dont Sophie Marceau, qui m'a tout de suite répondu. Personne ne m'a répondu sauf elle. Elle a adoré le ton, elle a adoré le film. Je suis monté sur Paris, elle est venue en studio et a donné de son temps toute la journée. C'était incroyable, sa gentillesse et sa simplicité. Elle même m'a dit :"je ne sais pas si cela va vous plaire je n'ai jamais joué avec un ton acide sarcastique". J'ai trouvé ça fou qu'elle me dise cela. 

 

 

 

 

Choisir le champion du monde d'apnée, Arthur Guérin Boëri, que l'on voit au tout début du film, ce n'était pas un hasard ? 

 

 

Pas du tout. C'est quelqu'un que j'ai rencontré récemment qui est très sensible à ce genre de cause. Comme tous les apnéiste finalement, qui eux sont au contact avec la nature, les océans et la pollution. Je l'ai contacté car je voulais tourner cette première scène comme si on se trouvait dans un documentaire classique

 

 

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