Charente-Maritime : un tiers lieu pour faciliter l'accueil des réfugiés

Audrey Milcendeau, directrice de la plateforme d'accueil des réfugiés à la Fondation des Diaconesses de Reuilly et Séverine Lebosse, accompagnatrice sociale au Centre Provisoire d'Hébergement (CPH), exposent leurs motivations personnelles et les engagements de la fondation. 

Un engagement personnel 

En 2014, alors qu’elle occupe le poste de chargée de développement, Audrey Milcendeau découvre l’urgence humanitaire et s’implique durablement à travers plusieurs appels à projets. « L’urgence humanitaire est toujours présente », rappelle-t-elle.

Séverine Lebosse a débuté dans un centre socioculturel dans lequel elle a rencontré des publics. Depuis, elle accorde une importance à cette mixité sociale. Travailler auprès des réfugiés lui permet aujourd’hui de conjuguer accompagnement social et diversité culturelle.

Une fondation historique 

Créée au 18ᵉ siècle par des sœurs protestantes, la Fondation des Diaconesses de Reuilly, basée à Versailles, compte aujourd’hui près de 2 000 salariés et plus de 50 établissements en France. En Charente-Maritime, elle agit à la fois auprès de personnes en situation de handicap et de réfugiés bénéficiant d’une protection internationale, via différents dispositifs d’accueil et d’accompagnement.

Une proximité bénéfique 

L’installation de la plateforme au cœur des Jardins de l’Aubreçay crée une dynamique d’échanges. La proximité facilite les échanges avec les Rochelais et permet la découverte de la culture Française. « Les réfugiés n’osent pas toujours aller spontanément vers l’extérieur. Cette proximité est bénéfique », souligne l’accompagnatrice sociale au CPH. Les activités organisées sur place deviennent des moments de partage et de solidarité. 

Le tiers-lieu joue ainsi pleinement son rôle : un espace vivant qui encourage les rencontres, réduit l’isolement et facilite l’intégration.