Les deux associations caritatives Assolideva et Asomocam ont dernièrement décidé de s'unir. Actives au Congo Kinshasa et au Cameroun, elles luttent contre les conditions de vie déplorables des populations locales causées par un contexte politique très instable. Leurs deux représentants, Bernard Petit et Christian Cara, incitent à leur venir en aide en s'investissant dans l'association.
Depuis plus de 10 ans, Asomocam et Assolideva soutiennent les populations locales du Cameroun et du Congo Kinshasa. Un travail humanitaire nécessaire dans deux pays où l'Etat est faible et les populations sont démunies. Pour se renforcer, elles ont décidé de s'unir.
Asomocam et Assolideva tentent d'abord d'aider les populations locales au niveau de l'éducation et du sport. Les deux associations implantent des structures pédagogiques dans les deux régions et rénovent celles déjà existantes. Elles interviennent également dans "l'animation de quartier", comme le souligne Bernard Petit. L'idée est d'offrir aux habitants des structures de divertissement et d'activités comme des terrains de football.
Les deux associations se sont également rendues compte d'un véritable problème de gestion de la santé dans ces pays d'Afrique. Les populations tombent régulièrement malades à cause d'un manque d'eau et ne peuvent être soignées que si elles paient. Asomocam propose donc une nouvelle structure d'accueil notamment au Cameroun.
Les deux organisations décident d'unir leurs forces pour être plus efficaces. Comme toutes associations, elles subissent une perte d'adhérents. Le nouveau directeur d'Asomocam, Christian Cara, affirme amèrement qu'en 4 ans, l'association aurait perdu une centaine d'adhérents.
En s'unissant, les deux associations bénéficieront non seulement des subventions des collectivités publiques, mais en plus, le travail sur le terrain donnera de meilleurs résultats.
Bernard Petit souligne l'importance du conflit ukrainien en cette période de troubles géopolitiques. Les deux associés sont d'accords pour le dire, "la terrible situation" liée à la guerre au Nord-Est de l'Europe est particulièrement mise en avant dans l'actualité. D'autres sujets sont complètement délaissés par la presse internationale.
Autre constat amer, le conflit fait augmenter le prix des matières premières en Afrique. D'après Bernard Petit, le prix du blé aurait augmenté de 30% au Cameroun et ce, en seulement 15 jours.
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