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Un tourisme plus vert sur la table du Département et de Provence Tourisme
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Un tourisme plus vert sur la table du Département et de Provence Tourisme

Un article rédigé par SAC Aurélie - Dialogue RCF (Aix-Marseille), le 15 mars 2022  -  Modifié le 17 juillet 2023
Près de chez vous [Département] De nouveaux critères pour le tourisme

Les grandes lignes du 6e schéma du développement du tourisme et des loisirs ont été exposées lundi 7 mars. Un an de réflexion pour faire du tourisme une activité plus responsable.

L’Office Métropolitain de Tourisme et des Congrès de Marseille a positionné la ville et sa région comme destination touristique de premier plan au niveau national dans son bilan 2021 @ Pixabay L’Office Métropolitain de Tourisme et des Congrès de Marseille a positionné la ville et sa région comme destination touristique de premier plan au niveau national dans son bilan 2021 @ Pixabay

Le Département des Bouches-du-Rhône a confié une mission particulière à Provence Tourisme. Celle de faire du tourisme une activité plus verte, plus écologique. L’idée a germé pendant le premier confinement, véritable révélateur de la beauté de l’environnement et de l’ampleur de l’impact humain sur les écosystèmes. Provence Tourisme avait un an pour mener à bien sa mission, avant le lancement du 6e schéma du développement du tourisme et des loisirs, lundi 7 mars 2022.

 

Trois enjeux majeurs

 

Durant cette année de travail, Provence Tourisme s’est penché sur trois grands axes. C’est Isabelle Brémond, directrice générale de Provence Tourisme qui en a révélé les tenants et les aboutissants. Selon elle, le premier objectif est d’étaler la fréquentation touristique sur toute l’année. “Une meilleure gestion des flux” qui devrait permettre d’amoindrir l’impact du tourisme sur l’environnement. Pour Isabelle Brémond : “Aujourd’hui, le tourisme sera durable et responsable ou ne le sera pas.”

 

Deuxième objectif, travailler sur l’expérience Provence et miser sur la programmation de rencontres et de découvertes provençales. “Il faut valoriser les sites méconnus, développer les circuits courts et mettre les habitants dans un rôle d’accueil” explique Isabelle Brémond.

 

Troisième et dernier but : protéger les sites touristiques naturels. Pour ce cas, il est question de réservation et de travail sur le terrain pour identifier les spécificités de chaque territoire.

 

Avec le contexte international particulier de cette année, les touristes ne viendront pas de bien loin. Les Français seront amenés à redécouvrir les beautés de leur région avant d’espérer croiser le chemin de touristes étrangers.
 

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Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
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