Retrouver le Chemin, un long-métrage breton vers Compostelle
Avec vingt avant-premières organisées en Bretagne jusqu'en juin, le réalisateur Laurent Granier, installé à Pleumeur-Bodou (Côtes d'Armor), a choisi la région pour présenter son premier long-métrage consacré aux chemins vers Compostelle.
Si le tournage du film a eu lieu bien loin de la Bretagne, l'empreinte de la région, ou plutôt de son savoir-faire est bien là : un film produit par Matsylie Productions à Plestin-les-Grèves, un montage réalisé à Quimper et le mixage du son à Lorient.
Des avant-premières dans 14 cinémas bretons
De quoi donner envie à Laurent Granier de multiplier les présentations de son long-métrage en Bretagne. "On a voulu faire un peu comme Dany Boon et Bienvenue chez les Ch'tis, c'est-à-dire qu'on commence plein d'avant-premières en Bretagne en espérant que ça va marcher et ensuite on se lancera à l'assaut du reste du pays", confie le réalisateur.
Depuis le 8 mai, Guingamp, Dinard, Auray ou encore Brest ont déjà accueilli des projections de Retrouver le chemin. Au total, 14 cinémas bretons le feront jusqu'en juin.
Le public dans les pas du réalisateur
Mai 2020, c'est le déconfinement. Laurent Granier décide de partir seul sur les chemins de Compostelle. Un chemin qu'il avait déjà emprunté deux ans auparavant avec ses enfants et sa compagne.
Mais depuis, le Covid est passé par là. Son travail s'arrête, son couple aussi. Il prend donc la route.
Dans ce long-métrage, nous sommes dans ses pas. La caméra les suit et nous aussi.
l'idée, c'était vraiment de proposer avec cette caméra subjective, une expérience immersive et que, quelque part, les gens dans la salle, au fur et à mesure de mes pas, se retrouvent soit à marcher avec moi, soit à marcher eux-mêmes dans mes pas
Entre solitude et rencontres
Les kilomètres passent et le sentiment de solitude émerge : l'introspection commence. "Beaucoup de gens qui partent sur le chemin de Compostelle, partent déjà seuls parce qu'ils veulent donner la part belle à l'exploration, à la liberté de rythme de marche", explique Laurent Granier.
Mais la solitude est contrebalancée par les rencontres. De la même manière qu'elles se produisent sur le chemin, elles égrainent le long-métrage : "personne n'est sur le chemin par hasard", conclut le réalisateur.
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