Randonnée : comment sont gérés et balisés les sentiers ?
Le balisage des sentiers de randonnée joue un rôle essentiel pour guider les marcheurs pendant les vacances. Grâce à des marques discrètes mais codifiées, ce balisage permet de suivre un itinéraire, d’éviter les erreurs de direction et surtout de randonner en toute sécurité.
© FFRandonnéeLe balisage des sentiers de randonnée est indispensable pour orienter les marcheurs durant leurs escapades. Grâce à des repères codifiés et discrets, il assure un suivi clair du parcours, évite les erreurs de direction et garantit la sécurité. Comment la Fédération Française de la Randonnée Pédestre organise-t-elle la gestion et l’entretien de ces sentiers ?
Des sentiers de randonnées entretenus et balisés
Cet été, des millions de Français vont emprunter les chemins balisés qui sont entretenus, balisés et créés par un réseau de 9500 baliseurs. Des gens affectés par département à des tronçons comme l'explique Frédéric Montoya, le président de la Fédération Française de la Randonnée Pédestre : "ils vont parcourir une à deux fois par an les itinéraires qui leur sont affectés pour entretenir ces sentiers avec les fameuses marques blanches et rouges que l'on connaît tous". D'un département à l'autre, il existe quelques disparités. "On est reconnu d'utilité publique autour de la marque des GR, gérée et entretenue par notre fédération quel que soit le territoire, quel que soit le département", précise Frédéric Montoya. Ce n'est pas le cas des PR (Promenade & Randonnée), gérés en partie par les comités départementaux.
Près de 10.000 bénévoles de la fédération parcourent ainsi ces nombreux sentiers pour baliser. "Ce sont des passionnés. C'est important d'évoquer ces travailleurs de l'ombre, ces hommes et femmes qui permettent à chacun de découvrir des territoires et des endroits un peu méconnus", témoigne Frédéric Montoya lui-même baliseur et passionné par la randonnée.
Le balisage des sentiers, un code à décrypter
Un balisage simple et efficace. "La marque Blanche et Rouge de continuité va vous dire que vous êtes sur le bon chemin. Et puis, avant un changement de direction, vous allez avoir une flèche à trois barres, une flèche qui indique la direction et les deux barres de la marque GR", explique Frédéric Montoya. Enfin, quand le terrain le permet, tout de suite après, les baliseurs indiquent une balise de reprise. "Je suis très partisan de ce qu'on appelle le balisage à vue. Ça évite d'avoir de la pollution visuelle avec trop de balisage, parce que ça nuit à l'environnement", rajoute-t-il. Mais parfois, les randonneurs rencontrent quelques doutes. "On va alors installer une croix qui a un sens, c'est ce qu'on enseigne quand on fait le stage baliseur, et on la pose quand il peut y avoir une difficulté d'interprétation", explique le passionné.
Je suis très partisan de ce qu'on appelle le balisage à vue.
Mais à quoi sert ce balisage ? Pour Frédéric Montoya, "il permet au randonneur de suivre un itinéraire qui a été reconnu et balisé, pour assurer une continuité en itinérance en toute sécurité". Pendant longtemps, les randonneurs s'aidaient du support papier pour se repérer. "Maintenant, il y a des applications comme MaRando sur laquelle sont référencés plus de 10 000 itinéraires", précise le président de la fédération.
Depuis quelques années, les baliseurs ont changé leurs pratiques pour baliser les chemin. "Avant, on attaquait l'écorce des arbres pour mettre nos balises. Il est important pour nous de faire attention, d'utiliser de la peinture de qualité, à l'eau par exemple. Et parfois, on cloute sur les arbres des plaquettes sur lesquelles on va mettre des autocollants, c'est plus propre !", souligne Frédéric Montoya. Bonne marche !


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