Quand le cinéma ouvre l'esprit et élève l'âme

Les Césars vendredi à Paris, les Oscars dimanche à Los Angeles. Ceux qui ont suivi les cérémonies ont eu leur lot de stars et de glamour. Mais le cinéma ce n'est pas que paillettes et divertissement. C'est aujourd'hui que sort en salles le film documentaire "Sous Peine d'innocence", réalisé par Pierre Barnérias. L'histoire "terrible et belle", selon les mots son réalisateur, de l'amitié entre Severino Diaz et le P. Pierre Raphaël. De ces films ont l'on entend dire qu'il faut "apprendre ensemble à espérer", dans la bouche du prêtre.
 

Sous peine d'innocence

Le tournage du documentaire a commencé en 2004, il s'est achevé en 2016. Aux Etats-Unis, Severino Diaz a été condamné à 15 ans de prison pour un meurtre qu'il n'a pas commis - une peine rallongée tous les deux ans jusqu'à 25 années au total passées derrière les barreaux. Il a été tout au long de cette "traversée de l'enfer" soutenu par un prêtre de la Mission de France originaire de l'Aveyron. Le P. Raphaël est le co-fondateur de la Maison d'Abraham, dans le Bronx. "Quand vous rencontrez un tel personnage, vous êtes touché au plus profond", témoigne Pierre Barnérias.
 

RCF PARTENAIRE DU FILM "SOUS PEINE D'INNOCENCE"

Chrétiens engagés dans le cinéma

"Les chrétiens, pour beaucoup d'entre eux, s'impliquent dans le cinéma, confirme Gauthieur Vaillant, et en ont une approche qui leur est propre." Le journaliste signe pour La Croix l'article "Elever son âme dans les salles obscures". Depuis cinq ou six ans, l'association Signis France propose des projections suivies de débats dans des prisons. Parce que le septième art "permet à tous, chrétiens ou incroyant, de s'élever et d'avoir grâce à l'art une autre vision du monde", comme l'explique Magali Van Reeth, responsable de l'association.