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Orianne Aymard, « La foi et les montagnes » 2/2

Un article rédigé par Daniel BERNARD - RCF Haute-Savoie, le 3 mars 2023 - Modifié le 3 mars 2023
Dans mon sac de voyageOrianne Aymard, « La foi et les montagnes » 2/2

Himalayenne et écrivaine, diplômée au Canada en Science des religions, elle a commencé par la biologie marine. Victime d’une hémorragie cérébrale soudaine alors qu’elle est en Inde, elle décide 20 ans après, de gravir l’Everest, se rapprochant ainsi du Dieu créateur, selon les Hindous, alors qu’elle se dit elle-même catholique de confession et de culture. Sa personnalité est forte et l’on écoute son parcours avec admiration.

©Paulette Andreani©Paulette Andreani

La rencontre

Un livre, Sous l’œil de la Déesse, m’arrive dans les mains à l’occasion d’une rentre littéraire que j’anime. Je suis conquis par sa lecture qui me conduit dans les hauteurs de l’Himalaya, à plus de 8000m. La référence à la spiritualité, dont l’auteure nous livre quelques clés, me paraît compatible avec mon émission. La rencontre sur le thème de la montagne et les femmes faut que Orianne Aymard a tant à nous dire qu’elle mérite une émission de radio. Nous prenons acte de cette décision et nous voilà en janvier 2023. Lorsque je propose à Orianne de venir au siège de RCF à Annecy, elle s’exclame avec joie : « Cela me rappellera les souvenirs de la Basilique, où je suis venue une première fois lorsque j’avais 15 ans ! » C’est une première ! Ainsi les deux émissions qui lui sont consacrées ont été enregistrée en studio, dans un grand confort. Cela libère le journaliste que je suis des contraintes techniques, auxquelles je suis rompu bien sûr, mais cela permet surtout de se concentrer encore plus sur le déroulement de l’entretien. Chaque fois, c’est une découverte de notions nouvelles que mon invité nous apporte, comme ce moment très rare et non prévu où Orianne évoquant le moment où elle s’est vue mourir, en Inde, les larmes lui sont montées aux yeux. Alors oui, la femme a du caractère, car il en faut pour grimper à 8000m, de l’entraînement, car il est indispensable d’être en grande forme physique pour réaliser de tels exploits. Et il faut avoir la foi en soi, et, pour elle, sa foi aussi en Dieu, qu’il soit d’ci ou d’ailleurs, puis notre déléguée CICR a été confrontée aux diverses croyances dans le monde. La Mère, comme elle le dit à propos de sa thèse au Canada, est cette femme qu’elle a rencontré à l’époque, en Inde a une importance capitale dans sa vie, puisque c’était une Sainte, version indienne… Toutefois, Orianne Aymard confie qu’elle est catholique de formation. En 4 x 13 minutes, on parvient à capter un peu de son parcours, mais elle reviendra la saison prochaine pour nous raconter sa prochaine aventure.

Pour celle-ci, elle s’est associée avec un groupe de femmes et un site lui est dédié :

https://www.helloasso.com/associations/association-dare-women/collectes/don-pour-darewomen-association-soutenant-des-projets-de-femmes-audacieuses

Si vous souhaitez participer à l’aventure en faisant un don, c’est possible. L’himalayenne décolle le 1er avril pour un projet qui lui prendre près de deux mois.

Résumé du livre « Sous l’œil de la Déesse » (Éditions du Mont-Blanc)

Victime à 25 ans d’un grave accident cérébral dans les contreforts de l’Himalaya indien, près du samadhi (tombe) d'une des grandes figures spirituelles de l’Inde moderne, Ma Anandamayi, la « Mère de la Joie », Orianne déjoue quelques années plus tard les pronostics médicaux qui la condamnaient à renoncer à la haute altitude. Elle décide de poursuivre son rêve et de gravir le Lhotse (8 516 m), sommet satellite de l’Everest et quatrième plus haut sommet au monde. Seule femme de son groupe, et alors qu’elle n’est ni une alpiniste, ni une himalayiste d’expérience, elle se lance ainsi dans un périple dans « la zone de la mort ». Malgré le déroulement chaotique de son expédition, elle se retrouve le 23 mai 2019 au sommet du Lhotse, contemplant devant elle l’Everest, ou Chomolungma, la Déesse Mère du Monde. Sous l’œil de la Déesse constitue un hymne à la vie, au courage d’être soi malgré les tragédies et les événements douloureux vécus. Il s’agit d’un véritable voyage initiatique pour découvrir ses propres limites et sa capacité de résilience.

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