Maisons du Bel Âge : des ateliers socio-esthétiques pour reprendre confiance en soi

Fards à paupière, rouge à lèvres et fond de teint. La petite pièce du fond du couloir de la Maison du Bel Âge de Bompard a des airs de studio de maquillage professionnel. Chantal, 63 ans, assise devant un grand miroir, se fait maquiller par la socio-esthéticienne Solenn Mahé. Présente dans le cadre des ateliers proposés par la Maison, elle a pour mission de redonner confiance à ces femmes d’un certain âge. “L’idée c’est de travailler l’estime de soi. De réapprendre à se maquiller et à s’adapter à son âge”, explique Solenn Mahé. S'ensuit ensuite une séance de shooting photo pour ces top-modèles d’un jour. Mais pas question de laisser ces participantes livrées à elles-même, la socio-esthéticienne leurs prodigue des conseils et recommandations qu’elles reproduiront une fois chez elles.

Des ateliers divers et variés

Ces ateliers, centrés autour de la socio-esthétique et appréciés majoritairement par des femmes, sont proposés par les Maisons du Bel Âge de Notre Dame du Mont, du Panier et de Bompard mais pendant un temps limité. Ils ont pris la forme d’un cycle de 6 ateliers thématiques depuis le début du mois de janvier. Un petit groupe d’habituées a pu bénéficier de soin du visage, des mains, des pieds, et d’une séance de maquillage professionnel suivi d’un shooting photo. Pour celles et ceux qui auraient raté l’occasion de se faire pomponner, pas de panique ! Les Maisons du Bel Âge offrent une large gamme d’activités entièrement gratuites et à différentes dates. Yoga sur chaise, visite, sortie, ou bien enseignement numérique, il y en a pour tous les goûts et pour tous les besoins !

Des séances appréciées par les personnes du bel âge

Et heureusement d’ailleurs. D’après Chantal, les activités font la joie des habituées des Maisons. Elle raconte que les personnes sont ravies d’avoir pu assister à une séance de yoga, de tarot ou de maquillage. Évidemment, les ateliers sont adaptés aux personnes du bel âge. Elles ont pour but de renforcer leur autonomie et améliorer leur état psychologique. Emmanuelle Gallo, responsable du secteur Marseille Sud, parle “d’ateliers de prévention” notamment.

Les Maisons du Bel Âge ne sont pas pour autant des centres de loisir. Coordonnées par le Département des Bouches-du-Rhône, leur mission première est d’accompagner administrativement les personnes dans le besoin. Le plus souvent, ce sont les personnes âgées qui bénéficient le plus de cette aide, la fracture numérique demeurant importante.

Pour en savoir plus sur les Maisons du Bel Âge : www.departement13.fr/les-maisons-du-bel-age/