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Les traces de la tempête Xynthia : objets, témoignage et mémoire

Les traces de la tempête Xynthia : objets, témoignage et mémoire

Un article rédigé par Angelina Richard - RCF Vendée, le 29 octobre 2025 - Modifié le 29 octobre 2025
Ils font l'actu en Vendée Des objets et témoignages réunis dans une exposition sur la mémoire de Xynthia

Le Centre Intermondes, Humanités océanes, expose « Xynthia, les objets de la mémoire » jusqu'au 9 octobre, à La Rochelle. Une installation artistique où objets et témoignages s’unissent pour raconter l’histoire humaine derrière la tempête.

© PHOTOPQR/OUEST FRANCE/ MAX PPP© PHOTOPQR/OUEST FRANCE/ MAX PPP

L’exposition « Xynthia, les objets de la mémoire » est à l’initiative de l’association Cronos, un collectif œuvrant pour la sauvegarde et la valorisation du patrimoine culturel immatériel et ethnologique pour prévenir des risques de submersion. Elle est présentée au centre Intermondes, à La Rochelle, jusqu'au 9 janvier.

Cette exposition interactive fait suite à la tempête Xynthia, qui avait causé la mort de 47 personnes, dont 29 à La Faute-sur-Mer, le 28 février 2010. L’objectif ? Créer un recueil des vécus des victimes de la tempête, à la fois visuel et sonore.

C’est Yann Leborgne qui coordonne le collectif. Le géographe explique au micro de Fanny Brevet pour RCF : « On est en contact direct avec des objets qui sont porteurs d’une histoire forte. Tous ces objets maintiennent un lien vivant. C’est comment d’une expérience compliquée ou peut faire quelque de beau ? » Sur place, le public peut découvrir une quarantaine d'objets appartenant aux victimes de la tempête : une robe de mariée, un réveil, des flacosn de parfum ou encore des peluches, certains objets nettoyés, d’autres encore salis par la tempête. « L’idée, c’est de pouvoir maintenir un lien vivant avec les personnes disparues », ajoute Yann Leborgne.

Deux artistes ont été sollicités pour ce projet, Samuel Buckman, plasticien et Mathias Arrignon, designer sonore, qui lui, s’est occupé de la bande son. Il confie avoir rencontré une vingtaine de victimes : « J’étais intéressé par des récits spontanés, et non par des témoignages guidés par des questions. »

Un important travail de montage a été nécessaire pour aboutir à une bande sonore de 50 minutes, alors que chaque entretien durait environ le même temps, Mathias Arrignon ajoute : « Le but : trouver l’élément précis qui entrait en résonance avec les propos de chacun et chacune. » Un voyage dans le temps, riche en émotion, essentiel à la mémoire des défunts de la tempête Xynthia, qui arrivera en Vendée en 2026. 

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Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
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