Le Royal Festival de Spa, du 1er au 17 août : la fête à tous les arts de la scène

Depuis 2018, sous la direction d’Axel Debooseré, soucieux d’attirer toutes les générations de spectateurs, le Festival s’est ouvert à l’ensemble des arts de la scène.

À Spa, dans des lieux classés

Intimement mêlé au patrimoine de la Ville de Spa, le Royal Festival propose ses activités à ses spectateurs dans des lieux privilégiés, pour la plupart classés, comme les magnifiques jardins de la Villa Royale.

Ouverture le vendredi 1er août

C’est avec une pièce montée par Axel Debooseré et Maggy Jacot, « Le Dragon », que s’ouvrira le Festival le vendredi 1er août, dans la salle du théâtre Jacques Hausman. La pièce du dramaturge russe Evgueni Schwartz, ici revisitée avec humour, donne à réfléchir sur les dérives de toute forme de totalitarisme.

Théâtre Jacques Huisman

« Cabots Mordus » est une création de Jean-Marie Piemme et Philippe Sireuil mettant en scène deux frères, deux cabots mordus d’art qui s’empoignent, s’interrogent, s’aiment et s’écharpent dans un univers aussi drôle qu’absurde.

Théâtre encore avec « 4211 km » de la Compagnie Nouveau Jour, un récit bouleversant sur l’exil d’intellectuels iraniens.

Théâtre toujours avec « En barque », une comédie qui em…barque le spectateur, dans un merveilleux décors lacustre de carton, pour un moment entre poésie et simplicité, à partager en famille.

À la barre le jour et dans les bars le soir !

L’an passé, le Festival avait offert à Josépha Sini, jeune comédienne liégeoise, de présenter la première partie de « Pépée, une histoire sans chute », l’histoire d’une star du barreau, sa propre mère, à la barre en journée et dans les bars en soirée !

L’écriture du spectacle achevée, Josépha Sini revient avec le récit complet et toujours aussi décapant des liens qu’elle tissait avec une mère trop tôt disparue, sondant, aussi bien avec tendresse que cruauté, les paradoxes de la filiation et le droit à une mémoire forcément subjective !

Relation père-fils

Création en 2024 de La Maison Ephémère, « Les Grandes marées » décrit comme un polar un tête à tête sous haute tension entre un père et un fils qui ne se parlent plus depuis un an, le premier débarquant à l’improviste chez le second en pleine nuit.

Sur le même thème, « Fils de bâtard », d’Emmanuel de Candido, sonde aussi les rapports père – fils mais, ici, sous la forme de sa propre quête de filiation. Et avec cette particularité que le père est mort il y a quinze ans déjà !

Et il faut croire que c’est la tendance du moment : « C’était mieux après » d’Alexis Goslain évoque aussi les rapports père – fils. Ici, dans un seul-en-scène drôle et émouvant où un père, artiste divorcé, voit d’un mauvais œil que son fils quitte la maison pour entamer sa vie d’adulte sans choisir le métier de comédien.

Le procès de Bruno Coppens

A l’heure où les magistrats partent en grève, « Impro Justitia » de Bruno Coppens convoque les citoyens dans un tribunal où les avocats sont comédiens et les comédiens avocats, et où le public tranche à coups de sifflets et de mirlitons ! Et si c’était la langue française qui était accusée de tous les mots de la terre ?!

Humour avec Laurence Bibot pour guide

« Sabam Comedy Club # 5 » réunit un plateau composé d’humoristes sélectionnés pour leur énergie, leur originalité et leur sens de la fête. Avec, cerise sur le gâteau, Laurence Bibot en maîtresse de cérémonie.

Ambiance café-théâtre à La Glacière

Dans l’ambiance café-théâtre de La Glacière, « L’ombre des Mélongas » de Geneviève Dumas conte les mésaventures d’une dame qui, au nom de ses convictions et engagements politiques, s’oppose à un voisin et au projet d’une multinationale céréalière.

Toujours à la Glacière, « Face à face » de et avec Mireille Bailly, décrypte  l’affrontement entre une mère et une fille qui ne s’étaient plus vues depuis deux ans.

Seul-en-scène

« Ma tragédie comique » est un spectacle où Yves Hunstad, seul en scène, est tour à tour comédien, clown et conteur pour nous offrir une réflexion sur l’art théâtral.

Stand-up

« On disait qu’on faisait la fête » est un seule-en-scène de Fanny Ruwet, la jeune chroniqueuse belge de France Inter, pour un stand-up sarcastique et mélancolique.

Spectacles musicaux dans la grande salle des fêtes

« Wanted Live Band » est un western musical qui revisite avec humour les codes du western dans un univers burlesque inspiré du cinéma muet et du cartoon.

« Royal Cabaret Follies » revient avec une nouvelle version plus rock de son spectacle cabaret-théâtre proposé l’an passé.

« Y’a d’la joie » convoque Charles Trenet pour un bain de jouvence musical, drôle et nostalgie en même temps.

« Hommage à Jacques Brel » : Filip Jordens et son quartet font revivre l’œuvre du grand Jacques avec puissance, tendresse et ironie, une œuvre qui n’a pas pris une ride.

Au bar-terrasse du centre culturel

« Nerds Brass Band » : c’est la reprise de rocks des années ’90 proposée par une fanfare de quatre musiciens plutôt barges : découverte étonnante !

« Dacia » c’est un groupe de trois musiciens et chanteurs qui revisitent le répertoire de Renaud.

Le groupe « Niglos swing », manouche, swing et bossa nova reprend des morceaux des années ’20 – ’30.

Spectacles en plein air

« Mascarade » est un spectacle qui rassemble trois brillants acrobates qui cherchent à donner un sens à la vie.

« Amphitryon tu perds ton sang-froid » dans les jardins de la Villa Royale, est une pièce de la Compagnie « Bruitquicourt » qui revisite le mythe d’Amphitryon de manière burlesque et clownesque à la manière d’un théâtre de rue.

« Au bord de l’eau » d’Eve Bonfanti et Yves Hunstad propose un voyage au centre de la création théâtrale et… au bord de l’eau !

« Loup y es-tu ? » est une fable contemporaine de la compagnie « Les Royales Marionnettes » qui interroge nos peurs. Dans les jardins de la Villa Royale.

Dans les rues de Spa

« Quelques Bobelins racontés et caricaturés » est une causerie déambulatoire et  historique dans les rues de Spa avec Gaëtan Plein pour guide. La balade est proposée en trois langues !

One-Woman-vocal-shaw

« I hate new Music » aborde non sans humour les clichés sur la musique contemporaine jugée - un peu vite ? - dénuée du moindre attrait. Avec Sarah Defrise aux textes, chant et conception.

Magie

« Que du bonheur (avec vos capteurs) » de Thierry Collet (Cie Le Phalène) est un spectacle de magie qui nous plonge dans un monde où l’humain risque d’être submergé par le numérique.

Pour les plus petits

Avec « La tête dans les nuages – Monsieur Nicolas », un spectacle en chansons de… Monsieur Nicolas, et différents stages d’expression ou d’improvisation, les enfants, des plus petits aux plus grands, auront à nouveau l’embarras du choix.

Pour plus d’informations et pour les réservations, un site internet : www.royalfestival.be