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Le monde est-il promis à sa destruction? avec Boualem Sansal et Martin Lichtenberg
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Le monde est-il promis à sa destruction? avec Boualem Sansal et Martin Lichtenberg

Un article rédigé par Christophe Henning - RCF, le 25 janvier 2024  -  Modifié le 25 janvier 2024

Deux écrivains qui promettent un avenir sombre à notre planète et à notre humanité par la même occasion. Si la catastrophe n’a pas encore eu lieu dans un des deux romans, dans l’autre, on ignore tout de ce qui est arrivé, mais le résultat est sombre et effrayant.

sansal sansal

 

La Roche, de Martin Lichtenberg

« La Roche » est une île mystérieuse et en ruine, certains habitants sont réduits à l’esclavage pour pomper l’eau, dernière richesse que l’on se déchire, tandis que d’autres restent terrés dans les anfractuosités d’une terre désolée. Quelques-uns tentent de résister, se souviennent de la musique, des couleurs, d’une certaine douceur de vivre…

Martin Lichtenberg a tout juste 28 ans et déjà bien des choses à son actif, régisseur sur des tournages, voyageur infatigable et peut-être un jour écrivain voyageur. La Roche, c’est son premier roman, futuriste, peut-on dire d’ores et déjà une dystopie, c’est-à-dire une fiction sombre, ou de la science-fiction...

La Roche, de Martin Lichtenberg, est publié par Héloïse d’Ormesson.

Vivre, de Boualem Sansal

Rien ne laisser prévoir qu’ils seraient appelés. Pourtant Paolo, mais aussi Jason l’Américain, le jeune Samuel sont les seuls informés : dans 780 jours, il ne restera plus rien de la planète terre, pulvérisée. Heureusement, une voix venue d’ailleurs organise le sauvetage des humains, non pas tous, mais les élus.

Boualem Sansal vit entre Paris et Alger. Il est l’auteur d’une œuvre reconnue, distinguée par de nombreux prix, pour ne citer que le Grand Prix du roman de l’Académie française, c’était en 2015 pour 1984, La fin du monde. Décidément tout est affaire de chiffres et de catastrophe. D’une plume libre et parfois rageuse, il dénonce dans ses romans les totalitarismes qu’ils soient politiques ou religieux, ce qui lui a valu d’être censuré dans son propre pays, en Algérie. Ses fables futuristes sont souvent noires : il est à la fois un lanceur d’alerte et un écrivain désespéré.

Vivre, le compte à rebours, de Boualem Sansal, est publié chez Gallimard

 

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