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“Le monde du bois était une renaissance pour moi” : Thomas Petitfrère, tourneur-sculpteur au Guerno
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“Le monde du bois était une renaissance pour moi” : Thomas Petitfrère, tourneur-sculpteur au Guerno

RCF Sud Bretagne, le 31 mars 2022  -  Modifié le 17 juillet 2023
Culturez moi, le reportage Journées européennes des métiers d'art : "Le monde du bois était une renaissance pour moi"

Les Journées européennes des métiers d’art en Bretagne se poursuivent jusqu’au dimanche 3 avril. À cette occasion, Thomas Petitfrère, menuisier, sculpteur et tourneur sur bois ouvre les portes de son atelier au Guerno. Pour lui, donner une nouvelle vie au bois oublié, "c'est quelque chose de magique".

 

L'une des créations en cours de l'artisan : une sculpture représentant une famille de Touaregs. © RCF Sud Bretagne. L'une des créations en cours de l'artisan : une sculpture représentant une famille de Touaregs. © RCF Sud Bretagne.

Lorsqu’on pousse les portes de son atelier, à quelques pas de l’église du Guerno, les odeurs de bois chatouillent nos narines. Thomas Petitfrère, tourneur-sculpteur-créateur de mobilier, est tout à sa nouvelle œuvre : une sculpture représentant une famille de Touaregs. Les parents et l’enfant sont taillés dans un seul tronc de chêne. “Ils n’ont pas de visages et c’est le but. C’est plus une conception sur les volumes et les arrondis que sur le côté figuratif. Je vais accentuer les fissures du bois pour donner du volume” détaille-t-il.

 

Uniquement du bois local

Thomas Petitfrère s’est reconverti, après 12 ans passés dans l’industrie. A côté de son entreprise, il aimait déjà, à l’époque, travailler des pièces de bois. “Pour m’amuser !” sourit-il. “J’ai eu un gros ras le bol de l’industrie. Maintenant je suis complètement épanoui. Le monde du bois était un peu comme une renaissance pour moi”.
 

Pour réaliser ses lampes, tables, miroirs, vases, corbeilles à fruits, et autres décorations, Thomas Petitfrère utilise uniquement des essences de bois locales, entre 30 et 50 variétés différentes. Les arbres morts sur pied ou malades qui doivent être abattus sont ainsi recyclés pour des créations uniques.

Et ce qui intéresse particulièrement l’artisan d’art : les défauts du bois. “Travailler à partir d’une pièce trouée ou fissurée et la garder telle quelle, c’est génial. Les défauts deviennent une qualité en jouant avec eux. Donner une nouvelle vie au bois oublié, c'est quelque chose de magique."
 

Les journées européennes des métiers d’art se poursuivent jusqu’au 3 avril. Les plus de 460 professionnels bretons qui présentent leur travail sont à retrouver ici
 

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Site mégalithique de Locmariaquer ©RCF Sud Bretagne 2020
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Culturez moi, le reportage

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