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La fin d’année 2025 au Sonambule de Gignac : punk, blues, rap engagé et spectacle jeune public

La fin d’année 2025 au Sonambule de Gignac : punk, blues, rap engagé et spectacle jeune public

Un article rédigé par VB - RCF Hérault, le 13 novembre 2025 - Modifié le 13 novembre 2025
Les bonnes ondes du SonambuleLa programmation de la fin d'année au Sonambule de Gignac !

Le Sonambule de Gignac clôture l’année 2025 avec une programmation aussi foisonnante qu’audacieuse. Entre le retour des Shériff, le blues de Jovin Webb, les Rappeuses en liberté et un spectacle jeune public signé Laurent Montagne, la scène gignacoise reste fidèle à sa mission : faire vibrer, réfléchir et rassembler.

Rendez-vous le 15 novembre pour voir Les Shériff © Le SonambuleRendez-vous le 15 novembre pour voir Les Shériff © Le Sonambule

Les Shériff : le retour des pionniers du punk rock

Le 15 novembre, place à l’énergie brute avec Les Shériff, groupe mythique originaire de Montpellier. Figures emblématiques du punk rock français des années 80-90, ils font escale pour la seconde fois au Sonambule, après un premier concert resté dans les mémoires.

En première partie, Lou K, artiste belge entourée de deux musiciennes, promet un moment intense : une poésie électrique, presque grunge, portée par des textes percutants et une énergie contagieuse.

"On retrouve ici deux générations du punk francophone, avec la même fougue et la même envie de faire bouger les foules", souligne Marie Cayre, chargée de communication du Sonambule.

Les Shériff, qui avaient annoncé leur dissolution, se reforment le temps d’une tournée pour le plus grand plaisir des fans.

Jovin Webb et Mary May  : blues, soul et métissage

Le 27 novembre, changement d’ambiance avec Jovin Webb, chanteur originaire de Louisiane, révélé dans le télécrochet American Idol (dont il a été finaliste). Sa voix rocailleuse, nourrie de blues, de soul et de gospel, transporte immédiatement. Son premier album Drifter a conquis la presse spécialisée américaine.

En première partie, Mary May, artiste d’Afrique centrale, propose un univers métissé, entre reggae, hip-hop et rythmes africains. Vue sur les scènes du Solidays et de l’Olympia, elle incarne la jeune génération des artistes engagés et sincères.

"Ces deux artistes sont encore méconnus en France, mais ils ont un immense talent. C’est notre rôle, au Sonambule, d’être un tremplin pour ces voix venues d’ailleurs", ajoute Marie Cayre.

Laurent Montagne : un spectacle familial qui fait réfléchir

Le 7 décembre, place au jeune public avec Laurent Montagne et son spectacle Accro aux écrans. Auteur, compositeur et pédagogue, il travaille depuis longtemps avec les écoles de Gignac. Les textes du spectacle sont d’ailleurs écrits en partie par des enfants, dont certains retrouveront leurs mots sur scène.

Accompagné de musiciens amis (dont Les Ogres de Barback ou Didier Wampas), il aborde avec humour et sensibilité la question du rapport aux écrans, dans un format interactif et joyeux.

"C’est important pour nous d’amener les jeunes vers la découverte artistique, et de leur montrer qu’ils peuvent être acteurs de la création", explique Marie Cayre.

Rappeuses en liberté : trois voix puissantes au micro

Le 13 décembre, le Sonambule met à l’honneur le rap au féminin avec la soirée Rappeuses en liberté. Inspirée du dispositif national d’accompagnement d’artistes féminines du même nom, la scène accueillera 2L (qu'on retrouve en ce moment dans Nouvelle Ecole sur Netflix), Sopycal et Yelsha, trois finalistes au talent affirmé.

"Ces artistes portent un engagement fort, notamment sur la place des femmes dans le monde et dans la musique", souligne Marie Cayre.

Chacune a son univers : 2L, violoniste de formation, marie violon électrique et flow incisif, Sopycal mise sur des textes poétiques et politiques, enfin, Yelsha explore une écriture inclusive et introspective.

Une soirée sous le signe de la diversité et du message, rare dans la région, surtout sur une scène encore très masculine.

Parité et engagement : une ligne artistique assumée

"Travailler la parité dans la programmation, c’est primordial pour nous en tant que scène des musiques actuelles et structure culturelle", confie Marie Cayre.

Au Sonambule, la diversité musicale rime avec égalité des chances. En donnant de la visibilité aux artistes féminines, la scène participe à faire évoluer les mentalités et inspire les jeunes générations.

Voir des femmes sur scène, c’est un signal fort pour les jeunes. Cela leur montre qu’elles peuvent elles aussi apprendre, créer, s’imposer dans le monde de la musique. 

Le public, lui, répond présent et sensible à cette intention.

"Beaucoup nous disent qu’ils ressentent cette volonté dans notre programmation. Les mentalités changent, et c’est une belle évolution", conclut Marie Cayre.

Le Sonambule, 2 avenue du Mas Salat à Gignac (Hérault).
Infos, billetterie et programme complet sur lesonambule.fr

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Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
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