A 10 ans seulement, Joséphine Japy a commencé sous les caméras dans «Les Ames grises» avec Jean Pierre Marielle, pour tourner ensuite avec «Neuilly sa mère» , «Respire» de la réalisatrice Mélanie Laurent ou la comédie fantastico-romantique «Mon inconnue» au côté de François Civil. Aujourd’hui, elle est «Eugénie Grandet» de Marc Dugain, tiré du célèbre roman de Honoré de Balzac. Rencontre avec une comédienne sensible qui compte désormais dans le cinéma français.
À sept ans, Joséphine Japy prend des cours de théâtre : elle décide d’envoyer elle-même une lettre à une directrice de casting. Elle décroche ainsi son premier rôle à l’âge de dix ans. Pour cette cinéphile, c’est une véritable chance que de se retrouver propulsée si tôt dans le monde du cinéma. « J’ai pu vraiment évoluer avec les personnages que je jouais, en interprétant d’abord des enfants, puis des jeunes femmes », explique-t-elle. « Certaines de ces expériences changent la vie ".
"J'ai une petite soeur autiste qui m'a fait beaucoup relativiser" : Joséphine Japy, une maturité acquise très jeune. Nos parents nous ont élevés dans la notion de respect, d'acceptation et de revendication de la différence. Dans la cours de récré, j'étais un peu un Robin des bois, à toujours défendre les plus faibles, quelle qu'en soit sa forme, je n'ai jamais supporté le harcèlement.
Joséphine Japy poursuit toutefois ses études à l'Institut d'études politiques de Lyon, assumant le choix de continuer ses études en parallèle de sa carrière cinématographique. Elle joue ensuite le rôle principal de Charlie dans Respire, le deuxième long métrage de Mélanie Laurent. En 2016, on la retrouve à l'affiche du thriller Irréprochable, avec Marina Foïs. Puis elle tourne en 2017 dans L'Echappée, aux côtés de Nekfeu et de Karidja Touré.
L'histoire se déroule au sein de la famille de Felix Grandet à Saumur : Sa fille Eugénie attire la convoitise des jeunes garçons de la ville. Mais son père se refuse à la marier pour ne pas avoir à payer une dot trop importante. En effet, Felix Grandet cache une grande richesse cumulée à une immense avarice. Ses plans se retrouvent chamboulés lorsque son neveu parisien, ruiné, vient lui demander de l'aide. Le film a rattrapé mon rendez-vous manqué avec Balzac lorsque j'étais adolescente, explique Joséphine Japy.
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