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Jonathan Cohen : "Voir rire les gens me soigne"

Jonathan Cohen : "Voir rire les gens me soigne"

Un article rédigé par Vincent Belotti - RCF, le 5 décembre 2025 - Modifié le 5 décembre 2025
Il était une joieil était une Joie avec le comédien Jonathan Cohen

Au cinéma, vous l'avez vu dans "Co exister", "Une année difficile" ou plus récemment dans "Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan ". Mais c'est la télé qui l'a révélé avec des séries comme "Serge le Mytho" ou " la Flamme", avec cet humour décalé. Jonathan Cohen est à l'affiche de "L'âme idéale" le 17 Décembre, où il incarne un fantôme version romantique. Coulisses du film, regard sur sa carrière et petits secrets de bonheur au micro de Vincent Belotti.

©RCF©RCF

Elle s’appelle Elsa. Elle est médecin en soins palliatifs et elle a un don : pouvoir parler aux morts et les aider à passer de l’autre côté. Un soir, suite à un accident de scooter, elle fait la connaissance d’Oscar, musicien …et fantôme, dont elle ne va pas tarder à tomber sous le charme. C’est la trame de "L’âme idéale" , une comédie fantastique , à la croisée entre "Ghost ", "Sixième Sens" et ..."Bridget Jones" ! Malgré des réserves sur sa pertinence à incarner un spectre amoureux, Jonathan Cohen a progressivement été conquis par l'écriture. Un scénario, qui, derrière le caractère romantique, aborde des interrogations essentielles : "Ai-je assez aimé, assez vécu ? Est-ce que j’ai pu donner qui j’étais vraiment ? Et rares sont les films qui posent ces questions." estime le comédien. Une complicité également parfaite avec la comédienne canadienne Magali Lepine-Blondeau, touchante en quadra amoureuse d’une illusion.

"Un métier qui peut faire souffrir"

Quelques "apparitions".  C’est par là que Jonathan Cohen a débuté au cinéma, à commencer par "Comme t’y est belle " en 2006. Jouer, une révélation pour cet ancien commercial qui a découvert par hasard l’improvisation théâtrale. Des seconds rôles plus marquants par la suite, comme "Co exister" où il joue un rabbin aux côtés d’un prêtre et d’un imam. Mais c’est le petit écran qui va le faire connaitre, notamment dans les séries "Bref", "Bloqués" et surtout "La Flamme" parodie du "Bachelor " en 2020. Un parcours pas toujours évident, où il a fallu s’accrocher. "Il y a quelque chose de l’ordre de la Foi. C'est un métier qui peut faire souffrir. Et Dieu sait si j’ai eu envie de l'arrêter bon nombre de fois." confie l’ex Serge Le mytho. "Mais quand on finit par lâcher prise et à force de ténacité, de travail et de résilience, il peut se passer quelque chose. Des choses merveilleuses  !"

Questions Bonheur 

Le matin au réveil, est-ce que c'est tout de suite de bonne humeur ou "On m'approche pas tant que j'ai pas bu mon café ?"

Alors déjà,  il me faut un temps fou avant de me réveiller, surtout ces derniers temps. Donc, il me faut mon petit sas. J'y suis obligé parce que j'ai des enfants. Mais quand je les vois, franchement... Ils arrivent quand même à me donner le peps très vite ! Comme ils sont petits en plus, 6 et 2 ans, c'est quand même très fun. Ils me donnent très vite de la bonne humeur, alors que je pars de très loin !

Quand vous avez un petit coup de cafard, qu'est-ce que vous faites pour vous remonter le moral ? Est-ce que vous rappelez une des candidates de "La Flamme", parce qu'entre Géraldine Nakache, Florence Foresti ou Laure Calamy, il y a le choix !?

Je pourrais m'en souvenir (sourires). C'étaient des moments tellement joyeux ! Mais quand je veux me redonner un peu de pêche, je regarde des bêtisiers de séries ou de films que j'aime bien. Et de voir des gens rire, ça me soigne la mauvaise humeur ou le côté un peu cafard.

Est-ce que vous ne regardez pas aussi un match de MMA parce qu'il paraît que vous êtes un vrai fan de ce genre de sport de combat ? 

C'est vrai que pendant très, très longtemps, 15 ou 17 ans, j'ai été un fan assidu. Mais là, j'ai un peu lâché pour la Formule1. Donc maintenant je suis très branché F1. Et ça, ça m'éclate ! 

Question gratitude, Jonathan Cohen. Est-ce qu'il y a des personnes qui ont beaucoup compté pour vous, dans votre vie personnelle ou professionnelle et à qui vous avez vraiment envie de dire merci aujourd'hui ? 

Il y en a tant, ceux dont on se souvient et ceux qui ont été de passage, mais qui ont été tout aussi importants. Ma mère la première, parce qu'elle a vraiment cru en moi, à un moment qui était charnière. J'a eu un prof de théâtre qui a été merveilleux, Raymond Aquaviva qui m'a permis de passer à un autre stade. Et puis c'est infini en fait, parce que le nombre de gens qui nous ont aidés tout au long de nos vies, de nos parcours ... Moi, la gratitude, je l'ai de manière générale, avec beaucoup de chance. 

Je pensais aussi à cet ami qui a insisté pour que vous veniez assister à un cours d'improvisation théâtrale, ce qui a déclenché votre passion pour la scène au point d'abandonner votre métier de commercial ...

Absolument. Il s'appelle Olivier Rosenberg et c'est mon meilleur ami d'enfance. Lui, je lui serais éternellement reconnaissant: déjà d'être mon ami et en plus, de m'avoir fait passer ce cap-là. Et la grande chance qu'on a, c'est d'être toujours aussi amis et qu'on travaille ensemble. Et ça, c'est merveilleux. 

Dernière question : vous connaissez le dicton "Pour vivre heureux, vivons cachés", mais pour vous, pour vivre heureux, il faudrait vivre comment ? 

Cachés. Je pense qu'il y a quand même quelque chose de l'ordre de la discrétion. Ce qui peut paraître antinomique et en même temps, pas du tout. Parce qu'on peut être un comédien qui fait des films et qui est connu. Mais garder un jardin secret. J'y crois très fort, à cette intimité-là, pas dévoilée. Je pense que ce sont des petits bonheurs à préserver.


"L'âme idéale" d'Alice Vial, avec Jonathan Cohen et Magalie Lépine-Blondeau. Sortie au cinéma le 17 Décembre

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Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Il était une joie
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