Foi et science ont-elles la raison en commun ?

La saison 2018 des Mardis des Bernardins a pour thème "Des raisons de croire ? Déraison de croire ? Ouvrir l'horizon de nos quêtes de sens". Un cycle de sept rencontres qui s'ouvre avec le débat "Foi et science ont-elles la raison en commun ?", alors que l'on célèbre les 20 ans de l'encyclique du pape Jean-Paul II "Fides et ratio" et les 10 ans du discours que le pape Benoît XVI prononça au Collège des Bernardins. 
 

"Une culture purement positiviste, qui renverrait dans le domaine subjectif, comme non scientifique, la question concernant Dieu, serait la capitulation de la raison, le renoncement à ses possibilités les plus élevées et donc un échec de l’humanisme, dont les conséquences ne pourraient être que graves" Benoît XVI

A-t-on raison d'opposer foi et science ?

Souvent présentées comme inconciliables, la science et la foi seraient l'une propriétaire du monopole de la vérité et se construirait et s’approfondirait à la lumière de la raison, tandis que l'autre ne tiendrait qu’à la simple croyance, irrationnelle et privée de fondements solides. Cette idée a fait son chemin dans les esprits et pourtant elle est récente, héritée en partie du courant positiviste au XIXe siècle.

Quand la foi et la raison dialoguent

Si l'on ne peut pas réduire l'approche scientifique à une démarche uniquement rationnelle, la foi, notamment grâce à la recherche théologique se définit elle aussi, par une approche rationnelle des données qui la constituent. Comment parvenir à faire dialoguer foi et science au bénéfice d'un usage renouvellé de la raison ? 

Débat enregistré le 25 septembre 2018 au Collège des Bernardins (Paris)