Fête du Bruit à St Nolff : dans les coulisses avant le coup d’envoi
Pour sa 6e édition, la Fête du Bruit revient à Saint-Nolff du 4 au 6 juillet. Plus de 50 000 festivaliers sont attendus sur le site de Kerboulard, prêts à célébrer la musique sous toutes ses formes. À l’affiche cette année, des grands noms comme : les Black Eyed Peas, Ninho, Niska, Soprano mais aussi Kyo, Favé et bien d’autres….
Baptiste Beauchamp est chargé de la communication sur l'événement.Sur la prairie de Kerboulard, l’heure est aux derniers préparatifs. À la veille de l’ouverture de La Fête du Bruit, la plaine se transforme en véritable ruche. Le ballet des camions, des équipes techniques et des quads rythment les coulisses. « Ce sont les derniers réglages. On va travailler jusqu’à tard dans la nuit mais on sera prêt », affirme avec assurance Baptiste Beauchamp, chargé de communication du festival.
Les préparatifs ont débuté le 20 juin afin que tout soit opérationnel d'ici le vendredi 4 juillet, premier jour de l'événement. « Une scène comme cela, ça met environ six jours à être montée », précise-t-il. « On a hâte d’ouvrir les portes au public évidemment, ça fait des mois et des mois qu’on prépare ça. »

Une aventure avant tout humaine
Au cœur de cette organisation, 800 bénévoles et 150 intermittents du spectacle s’affairent dans tous les recoins du site : accueil, sécurité, restauration, logistique… Chacun a un rôle clé. « On s’adapte, on connaît le terrain, on connaît l’équipe. Parce qu’il y a un côté très humain dans tout ça », explique Baptiste Beauchamp.
« On prend soin des équipes », ajoute-t-il, alors que la météo bretonne des jours précédents a été marquée par des vagues de chaleur. Malgré tout, l’ambiance reste positive : « les gens répondent présent, donc on est très contents. »
Une seule et même scène pour tous
Comme chaque année, tous les chanteurs et chanteuses partagent une seule et même scène. Un choix assumé depuis les débuts du festival en 2018. « Tout le monde joue au même endroit, que ce soit les artistes locaux et les têtes d’affiche », souligne Baptiste.
Derrière, la volonté est de mettre tout le monde sur un pied d’égalité. « Wasaaï & Conok du collectif la gigoteuse à Vannes vont jouer sur la même scène que Black Eyed Peas, trois heures plus tard.» Mais organiser un tel plateau demande de l’anticipation. « La scène est réservée plus d’un an à l’avance, précise le chargé de communication. On est sur le “week-end de la mort” comme on dit dans le milieu, car début juillet, c’est la période où il y a le plus de festivals en France et en Europe. »

Une expérience festivalière dans son ensemble
À Saint-Nolff, la musique ne se limite pas aux artistes. « Un festival, c’est de la musique certes, mais pas que », insiste Baptiste Beauchamp. Un peu partout sur le site, les équipes s’activent pour finaliser les nombreux espaces de vie.
Michel et Franck préparent les équipements. « On est sur 45 tireuses à bière à préparer », indiquent-ils alors qu'ils installent les tireuses à bière sur les bars. Pendant ce temps, Arthur et son équipe peaufinent l’aspect visuel. « On est en train de faire l’habillage pour Grimbergen de la zone bar. Après, on va s’occuper des plateformes VIP. » Entre bars, food trucks, merchandising, prévention et espaces de détente, tout est pensé pour offrir au public un week-end festif et convivial.


