Festival de Cannes 2025 : la Bretagne à l’écran et dans les coulisses

Parmi les talents bretons présents au festival international du film de Cannes cette année, difficile de passer à côté de la société de production “Les Films Norfolk”, installée à Pont-Croix dans le Finistère. Elle revient sur la Croisette avec “No Skate!”, un court-métrage de Guil Sela présenté en séance spéciale à la Semaine de la Critique.

Norfolk, après un César, direction Cannes !

Le film suit deux jeunes déguisés en sandwichs pendant les Jeux Olympiques de Paris : un point de départ drôle et décalé pour raconter, en creux, le quotidien de ceux qu’on ne regarde pas.  Invité à réagir sur les ondes de RCF Bretagne, Philippe Wendling, l’un des producteurs du film, a décrit “No Skate!” comme un film “doux”, qui montre “comment s’entraider quand on est un homme et une femme”. Norfolk n’en est pas à son coup d’essai : la société de production a déjà décroché un César et une Palme d’or pour “L’Homme qui ne se taisait pas” en février dernier.

Du Finistère à la croisette, le pari gagnant du Groupe Ouest 

Un peu plus haut sur la carte, à Plounéour-Brignogan-Plages, le Groupe Ouest continue d’accompagner des projets depuis leur toute première page. 

Cette année, deux films passés par leur résidence d’écriture sont à Cannes : “Nino”, premier long-métrage de Pauline Loquès, en compétition à la Semaine de la Critique, et “L’Engloutie” de Louise Hémon, sélectionné à la Quinzaine des cinéastes. 

Deux récits forts, portés par deux réalisatrices prometteuses et soutenu depuis des années par le Groupe Ouest  sur les côtes bretonnes.

“Amélie et la métaphysique des tubes” : une enfance entre la Bretagne et le Japon

Cette année, la Bretagne s'illustre aussi dans l’animation, avec un film poétique présenté en séance spéciale : “Amélie et la métaphysique des tubes”. Adapté du roman d’Amélie Nothomb, ce long métrage coréalisé par Liane-Cho Han et Maïlys Vallade, qui vit au nord de Rennes, a mis plus de sept ans à voir le jour. 

Une partie de sa création s’est déroulée en Bretagne, avec le soutien de la Région et de Bretagne cinéma. 

Le long-métrage raconte l’histoire d’Amélie, une petite fille née au Japon, dont la vie bascule le jour de ses trois ans. Un récit délicat sur l’enfance, la conscience et le fil fragile de l’existence.